dimanche 23 janvier 2011

Strange world

On continue dans le visuel avec ce très beau clip d'animation réalisé par Lionel Caruana pour le premier single The Trees du groupe espagnol Metropole. Réalisé en 6 mois avec Maya et After Effects.
A découvrir juste après.

Metropole - The Trees from lionel caruana on Vimeo.

It's visual

C'est joli et ça me met de bonne humeur.
Your Love est le premier single de The Aston Shuffle. Le clip très graphique et tout en typo est dirigé par Maxime Bruneel.

The Aston Shuffle - YOUR LOVE - from maxime bruneel on Vimeo.

Je suis allée fouiner un peu sur le site de Maxime. Formé à l'Esag Penninghen à Paris, il travaille actuellement pour l'agence d'animation Ruffmercy basée à Londres. Il créé d'une manière particulière grâce à une méthode qu'il appelle la théorie du combo "explorant le potentiel créatif des associations d’idées".J'ai bien aimé son travail tout en formes étranges et en explosions de couleurs. Du coup je poste une autre de ses réalisations - un clip pour le groupe Freak Owls :

FREAK OWLS "optimistic automatic" from maxime bruneel on Vimeo.

jeudi 20 janvier 2011

La ville du gué des haies de roseaux



J'ai eu la chance de fouler les trottoirs de la capitale irlandaise durant près de 4 jours. Photos à l'appui. Retour d'expérience, en 9 points :

1 - RYANAIR
C'est probablement la compagnie qui propose les tarifs les plus attractifs (24€ l'aller/retour durant certaines périodes et notamment le mois de janvier) mais attention au taxes complémentaires et notamment la facturation du bagage de soute (15kg maximum pour 30€ tout de même aller/retour) sinon pour le prix vous avez droit à un bagage à main de 10kg max avec des dimensions définies. Attention : il faut se rendre à l'aéroport de Beauvais. Pour moi, l'avion n'est pas vraiment mon truc : se dire que même si le trajet est relativement rapide on est suspendu dans les airs avec à priori une grande quantité de vide en dessous de soi, j'aime pas. J'aime pas le décollage, j'aime pas l'atterrissage, j'aime pas les oreilles bouchées, la mâchoire qui se bloque et la sale impression que ma tête va exploser dans les 30s. Mais c'est rapide et pratique.

2 -  LE SAC 
Nous avions opté pour des sacs de rando XXL multi-poches, multi-sangles. Mauvaise idée. La prochaine fois ce sera valise à roulette. L'option 10 kg sur les épaules avec l'impression de s'écrouler au moindre coup de vent, ce n'est plus pour moi (ou est mon déambulateur ?).
Je suis nulle en préparation de sac et ça se confirme : je prend dix fois trop de trucs dont j'ai pas besoin et pas assez de truc dont j'ai besoin (15 crèmes de jour et une paire de chaussette). J'oublie tout le temps ma brosse à dent mais pas mon dentifrice (surement un blocage psychologique non élucidé à ce jour). Et je ramène 15 milliard de choses qui demandent de déployer des trésors d'ingéniosité pour les loger dans ledit sac déjà over-plein.

3 - LE GUIDE DE LA VILLE
Pour le coup, je suis assez fière car je crois que je m'améliore en lecture de plan alors que je suis quand même partie avec un gros handicap de départ (une fille par définition ne sait pas lire les cartes routières). Je recommande les guides Cartoville édités par Gallimard qui se révèlent ultra pratiques en voyage : la ville est détaillée en 6 quartiers. Chacun d'eux s'ouvre sur une carte détaillée en format A4 avec des indications sur les restaurants, bars, pubs, magasins et monuments à visiter. Bien plus pratique qu'une immense carte. Seul hic : aucune indication sur les transports (station de bus, tram ou train).

4 - LES TRANSPORTS 
Nous avons tout testé ! le bus, le tram et le train.



























+ Le bus : typique, vert et à double étage pour deux fois plus de plaisir. De manière générale, les touristes s'installent à l'étage du haut et devant, juste au dessus du chauffeur pour profiter de la vue panoramique. De l'aéroport et pour 2,20€ vous pouvez rejoindre le centre de Dublin en 50 min. Attention il faut absolument faire l'appoint que l'on dépose dans une sorte de mini tirelire à l'entrée du bus près de la cabine du chauffeur car ces derniers ne rendent pas la monnaie.
+ Nous avons également emprunté une des deux lignes de tram (la green line ou red line) ou "LUAS" ("vitesse" en irlandais) pour rejoindre la banlieue de Dundrum située dans le sud de Dublin (3,50€ aller retour pour deux zones, le tarif évolue en fonction des zones empruntées, comme en France). Faut il avouer que l'objet de notre venue à Dundrum a été, au départ, son immense centre commercial (voir le point sur Urban Outfitters plus bas...). Mais cela nous a permis de découvrir une nature un peu plus présente et une ville moins austère que la capitale.
+ Nous avons enfin pris le train ou DART ou Dublin Area  Rapid Transit (le RER local) pour rejoindre la ville de Malahide située en bord de mer à 16km au nord de Dublin. Nous nous sommes promenées sur le port et nous avons poussé jusqu'au château médiéval. 

5 - LES VISITES
Difficile de choisir. A nous trois et avec ce que nous avions lu sur les guides ou forum sur la ville nous avons décidé de voir :
- Trinity College pour son architecture et surtout sa splendide bibliothèque sur deux niveaux répertoriant plus de 200000 ouvrages anciens. J'avoue avoir été bluffée de me trouver dans un tel lieu.
- Dublin castle
- La Guinness Storehouse : lieu touristique par excellence ! 7 étages pour découvrir la fabrication de la fameuse boisson avec bien entendu une dégustation à l'arrivée, au dernier étage offrant une vue panoramique sur la ville sur fond de pop musique - Nous avons passé quelques délicieux instants, lovées dans de confortables fauteuils en admirant la nuit tomber sur la ville tout en sirotant notre verre.
- Le parc de St Stephen's Green
- Le célèbre quartier de Temple Bar.
- Christ Church Cathedral et sa crypte aménagée


6 - LES AUBERGES DE JEUNESSE 
Les auberges c'est fantastique ! J'ai été agréablement surprise de l'accueil et du confort que nous avons eu à moindre coût. Nous avions prévu d'aller dans trois auberges différentes, que nous avions réservé sur le net :
+ Abigails sur Aston Quay à deux pas de Temple Bar
+ Abraham House située au nord de la Liffey sur Gardiner Street, LA rue des hotels et auberges de jeunesse.
+ Times Hostel à Camden Place, tout près de St Stephen's Green et des clubs comme le Whelan's et The Village.
Trois auberges, trois ambiances : dortoir de 8 places, de 10 puis chambre privée pour 4 personnes.
Je dirais que la pire a été Abraham House avec des locaux plutôt vieillots, un dortoir complet et une salle de bain minuscule. Impression assez étrange de dormir avec des inconnus.
La meilleure des trois a été celle de Camden avec des locaux presque neufs, un agencement intérieur charmant façon chalet suisse, des équipements très récents notamment dans les salles de bain et les chambres (literie neuve, draps fournies, sdb impeccable).
Les auberges sont une solution idéale pour voyager car on se sent très vite "comme à la maison" pour une somme défiant tout concurrence : nous avons payés 10, 9 et 16€ la nuit, par personne avec un petit déjeuner copieux compris. Il est possible de louer une serviette de toilette pour un euro ce qui évite d'en trimballer une qu'il sera impossible de faire sécher. La plupart du temps des draps propres (housse de couette, taie, etc...sont fournies gracieusement). Chaque lit est équipé d'une couette et d'un oreiller.
Tout est prévu pour faire son repas : des frigos afin de ranger ses provisions personnelles au préalable étiquetées, vaisselle, lave vaisselle voir même de la nourriture gratuite à disposition pour les moins fortunés !
J'ai été seulement un peu déçue de l'échange entre voyageur. Dans les salles de détente communes, la plupart des autres globbetrotters étaient devant leur pc portable !
Vous pouvez trouver tous les renseignements sur le site de hostelbookers.

7 - LES PUBS
Impossible d'aller à Dublin sans mettre le nez dans un pub : établissement typique, la vraie vie se trouve ici. Je regrette de ne pas y avoir passé plus de temps (fatigue oblige). Nous avons pu profiter du pub The Temple Bar et écouter de la irish traditional music en admirant certains habitués se lancer dans une jig ryhtmée. 
Notre dernier soir, nous avons poussé la porte du Whelan's sur Wexford Street, club labyrinthique mythique qui a accueilli des artistes comme Nick Cave, Jeff Buckley, Damien Rice ou encore the Arctics Monkeys. Pour seulement 5€ avec une consommation offerte, il est possible d'accéder à deux niveaux offrant plusieurs styles de musiques. On y trouve une faune de jeune gens lookés et branchés.

8 - BOIRE
Impossible également d'aller à Dublin sans
+ gouter à la boisson nationale, à l'amertume et aux saveurs si typiques et à la jolie robe rubis : la Guinness!
+ boire un whisky irlandais : un Paddy par exemple

9 - BONUS
A Dublin :
- J'ai mangé les meilleurs sandwichs de ma vie (et j'en rêve encore la nuit)
- J'ai réussi à parler anglais, à me faire comprendre par tous les moyens possible pour obtenir ce que je voulais (et notamment les sandwichs)
- J'ai vu la mer
- J'ai craqué chez Urban outfitters, je n'ai pas dépassé le budget prévu
- J'aurais bien voulu vadrouiller un peu plus dans la campagne irlandaise qui m'a semblé receler mille et un charmes
Panorama "fond de sac"



























BILAN : les vrais intérêts de Dublin se trouvent dans
+ la chaleur de ses habitants : accueillants et toujours prêts à rendre service.
+ la nuit dans les pubs ou les salles de concert comme le Tripod, The Village ou encore the Whelan's.
La ville m'a semblé assez austère, en janvier du moins, avec les immeubles en briques rouges. Pas de fleurs et très peu d'espaces verts. Une architecture assez disparate.
A mon sens, au Printemps ou en été il sera bien plus agréable de flâner dans les rues de la ville. Durant les autres saisons se réserver pour la vie de la nuit, bien plus chaleureuse.

Marie de Culture (et) Confiture raconte également notre road trip ici.

samedi 15 janvier 2011

La musique c'est fantastique

Welcome la France ! après 4 jours intensifs passés à Dublin (chronique à venir) et une arrivée chaotique (plus d'eau dans l'appartement), bataille en règle avec mon agence immo mon amour pour négocier un retour de tuyau. Quinze appels et quinze heures plus tard, H2O inonde à nouveau mes canalisations et je peux enfin arroser de Soupline tous les textiles qui ont participé à l'aventure.

En attendant ma délivrance liquide, j'écoute de jolies choses :

Le très beau clip champêtre "The Flame in the eye" de Myra Lee, réalisée par Laurie Lassale (par ailleurs réalisatrice du clip "on the radio" de The Rodeo et chanteuse du groupe My Girlfriend is better than yours). Derrière Myra Lee, doux nom choisi en référence au second album de Cat Power, se cache Maud Nadal, jeune femme délicate qui a d'abord fait partie de Choice Dainties en tant que chanteuse et guitariste avant de fonder Lawn Factory puis Myra Lee. Après le premier EP autoproduit After the Wind de la nouvelle formation, un second est en préparation dont est extrait le titre The Flame in the Eye.
J'y retrouve un peu de ce son brut qui me rappelle PJ Harvey (la voix au début et les arrangements), ce folk lunaire que j'aime tant et cette mélodie qui donne des ailes. So Beautiful !



Dans un tout autre genre : Not in Love ou l'électro new wave et branché des rois des synthés que sont les Crystal Castles avec tout de même Robert Smith au chant s'il vous plait. Les canadiens ne se sont rien refusés pour cette reprise des Platinum Blonde. Un titre optimisé pour remuer de la tête des bras et des fessiers. le clip est, par ailleurs réalisé par Nic Brown. Pour ma part, j'adore ça ! A écouter sans modération.


Et enfin le clip à colorier d'un de mes groupes chéris : Au Revoir Simone. Il suffit de cliquer ici pour voir apparaitre un clip interactif sur le titre Knight of Wands extrait de l'album Still Night still light avec des fantômes qui s'agitent, nos trois nymphes dans un décor à colorier qui réserve de jolies surprise (le chat ! la bougie, ...) puis la vidéo du clip. Vous pourrez même sauvegarder votre oeuvre et la partager bien sur. Expérience plutôt sympathique.
http://www.aurevoirsimone.com/

dimanche 9 janvier 2011

The Entertainist 2

"Des fois, je veux dire quelque chose en français, et ça donne des choses comme ‘je vomis sur Julien Doré’"

Oui Gonzales, pardon Chilly Gonzales est pour moi une sorte de dieu, de dieu canadien, dieu du piano, dieu de l'improvisation, dieu du show, dieu hyperactif réactif, multifacettes, recordman du concert le plus long remporté l'année dernière et qui pour lui représente "la performance parfaite pour illustrer ma nature de compétiteur et mon avidité musicale !", cassette double face, exubérant mais toujours authentique, dieu de la musique ! dont il se réapproprie les codes, se définissant lui même comme un "sad musical genius".
Gonzo mélange sans cesse les genres : no rules here, never.
Rêve chéri : le voir sur scène dans son one show man fou et pouvoir presque le toucher (des yeux). Waaaah !
Ce fut chose faite le 27 novembre dernier dans ce bel endroit qu'est le Trianon (endroit dans lequel il était déja venu en avril 2006) - over complet, bien entendu.
J'ai pu admirer ce génie musical durant prêt de 90 bien trop courtes minutes.
Gonzales est apparu en costume blanc immaculé et charentaises, vêtements définissant parfaitement cet artiste décomplexé de la musique. Il commence par jouer seul au piano, son instrument de prédilection. Mélangeant comme à son habitude grands airs classiques et reprises réarrangées à sa façon. Le public réagit immédiatement à Gogol ou le délirant Eye of the Tiger (un désormais classique). Le show démarre doucement.

Puis des techniciens retirent le piano que l'artiste ne veut pas lâcher et dont il s'acharne à jouer encore en coulisse. Sur scène il est alors rejoint par son combo du moment, rebaptisé Double Pénétration : deux batteries et donc deux batteurs Victor (Le Masne de Housse de Racket) et son fidèle Mocky et SoCalled au piano, la seconde partie du show peut alors commencer ! le public est sur les dents, les pieds les mains, le corps tout bouge en même temps :
le tubbesque "i am Europe" enflamme la salle !

I’m a dog shaped ashtray
I’m a shrugging moustache wearing a speedo tuxedo
I’m a movie with no plot
Written in the back seat of a piss powered taxi
I’m an imperial armpit, sweating Chianti



Les titres d'Ivory Tower ont la part belle et c'est bien normal. C'est son dernier album qu'est venu présenter le canadien. Arrive alors The Grudge où une surprise nous attend puisque c'est Anaïs qui reprend le morceau en accentuant le coté hip hop du titre.
Comme à son habitude, Gonzales n'hésite pas à parler entre les morceaux, parfois longuement, entamant des conversations métaphysiques en français ou en anglais quand il ne trouve plus les mots qu'il faut. Knight Moves déchaine de nouveaux mouvements de jambe, de hanches et de têtes.
"Qu'est ce que vous pensez du nouveau Trianon, là, vous aimez bien ? Il est un peu comme moi, vieux comme il faut" lance t'il avant de démarrer un Take me broadway endiablé.

Lors du rappel, il interprète un extrait de You can dance plébiscité par le public du Trianon.

"Man, music is a joke, I try not to cry".



Puis il sort ...un Ipad ! et commence à jouer "Never stop" en utilisant le clavier virtuel de ce dernier, clin d d'oeil au fait que Apple a utilisé ce titre pour la publicité du fameux produit.

Il demande même à une personne du public de le rejoindre et de jouer un morceau sous ses indications. Personne ne sait alors qu'il s'agit d'un de ses plus grands fans : Aurélien Faou, pianiste également qui a déjà joué sur scène plusieurs fois avec lui et qui est présent à chaque concert.






































Gonzales et Mocky que l'on aperçoit sur la droite.

J'en ressort complètement électrisée, fascinée, rechargée, avec ces mélodies dans ma tête et cette énergie sur scène. je me jure de le revoir, c'était trop bon.

Ivory Tower est également un film réalisé par Adam Traynor où Gonzo a multiplié les postes puisqu'il en a été le co-scénariste avec Céline Sciamma (la talentueuse réalisatrice de Naissance des Pieuvres), un des acteurs principal avec ses potes le DJ Tiga ou encore Peaches puis il en a également réalisé la BO puisqu'Ivory Tower a été faite pour le film. Ce dernier raconte l'histoire de deux frère rivaux, joueurs d'échecs et amoureux de la même femme.

Je termine par un extrait de l'auto biographie que Gonzales a écrite et que l'on peut trouver sur son site.

So please, no pity,
You can never melt this ice-cold heart between my two titties
cause what’s life but a board game?
and if you play the game then you’re never bored with more of the same
What’s life but a competition
You know my name, I am – bitten
I never stop


NB : je remercie la personne qui a bravement réussi a prendre la vidéo de très bonne qualité, que j'ai empruntée et présentée plus haut, de la première partie du concert.

dimanche 2 janvier 2011

Animation now !

UnitedFakes, est une agence de graphisme et d'animation située à Barcelone.
voici quelques un des courts métrages réalisés par ses équipes.

Mr Burton's Rabbit hole est un court métrage d'animation promotionnel datant de 2006 et consacré à la présentation d'un cycle Tim Burton pour la télévision néerlandaise. On reconnait L'Etrange Noël de monsieur Jack, Sleepy Hollow et Edward aux mains d'argent. Voici une superbe réalisation avec des découpages et montages papier rendant un très bel hommage au réalisateur. Je vous encourage à aller voir le making off ici qui montre le travail assez impressionnant réalisé par l'équipe.



Mr.Burton's Rabbit hole from UnitedFakes on Vimeo.

Un court métrage de circonstance puisqu'il a été réalisé pour Noël. Le making off de "United Fakes wishes you a Joyeux Noël" est ici.

JOYEUX NOËL from UnitedFakes on Vimeo.

Handcraft Love Land est une réalisation pour la promotion du site bien connu Etsy.com, privilégiant le DIY. J'aime tout particulièrement les petites maisons biscornues réalisées en cartons. Vous pouvez suivre la réalisation de ces petites merveilles ici.

Handcraft Love Land from UnitedFakes on Vimeo.

samedi 1 janvier 2011

La bannanée à tous !

Allez hop on commence avec 3 cadeaux :
D'abord, un mash up réalisé par Léandre Copperfield à partir de 500 extraits de films de Pixar. Ce jeune cinéphile brésilien de 21 ans s'était déjà fait remarqué avec des montages compilant des extraits de films de Tarantino et des frères Cohen ou de Kubrick avec Scorsese. Pour les voir, vous pouvez aller sur le blog de l'artiste ici.
La bande son est composée par les titres "intro" de the XX, "La Vie en rose" repris par Louis Armstrong, "Down to Earth" de Peter Gabriel et "You've got a friend in me" de Randy Newman


Ensuite, voici une petite vidéo canadienne sur "les technologies du passé" que j'aime beaucoup car je possède moi même quelques un des objets présents dans cette dernière. Fan absolu d'une époque plus colorée ...Ces objets ont 30 ans et sont déjà passés aux oubliettes. On y voit une Game boy (1989), une cartouche de jeu Colecovision (1982), une disquette 8'' ou 3,5'', une souris d'ordinateur HP (1980), un lecteur de cassette 8 pistes (1970), un toune disque fisherprice (1983). Le journaliste Jean Christophe Laurence a eu l'idée de montrer ces objets à une classe de primaire en leur demandant ce que cela pourvait être et voir ainsi leur réaction. Le résultat est vraiment très drôle. Ma séquence préférée est celle où les enfants utilisent le tourne disque l'un deux commence même à faire des scatchs. Merci à Greg pour la suggestion.



Enfin, on termine avec le vidéoclip d'animation "Oh my God" réalisé par le duo Matteo Crinelli et Roger Haus pour le groupe Cocoon. Titre extrait de l'album Where The Oceans End et avec de très beaux arrangements de cordes.


Cocoon - "Oh My God" from Seduce Management on Vimeo.

http://www.frompandamountains.com/

Pleins de bonnes choses à vous pour 2011, de la joie, du temps, des projets, des voyages, des émotions et des moments de bonheur partagés. 

Just Listen ! #8



Comment ai je pu passer à coté de Beach House ? Je me disais que j'avais déjà entendu cette voix, de celles qui vous donnent des frissons, sublime dans sa profondeur, légèrement éraillée, comme portant les traces du temps. J'y retrouve un peu de Marianne Faithfull. Oui, c'était sur Slow Life, titre qui m'a hanté par sa beauté pendant des jours (et des nuits) où Victoria Legrand chante en duo avec Grizzly Bear. Fermez les yeux et écoutez :


C'était lors de sa deuxième collaboration avec le groupe, qu'elle avait déjà rencontré pour Two Weeks présent sur l'album Veckatimest. Ok, j'en connait qui vont grincer des dents car ce titre apparait et, n'apparait que là d'ailleurs, sur la BO de Twilight 2, mais est ce que c'est vraiment important ? Victoria Legrand avoue avoir été amusée de participer à ce titre composé pour "un film plein d'hormones". Victoria Legrand, parisienne et nièce de Michel, le compositeur préféré de Demy, binôme de Beach House décide de fonder avec Alex Scally qui vient lui de Baltimore, Beach House. Un premier album éponyme voit le jour en 2006 duquel émerge le très beau Master of None ou encore le déroutant et progressif House on the Hill :

           

Beach House pose là les bases de leur musique, les claviers, les percussions , la guitare slide, une orchestration judicieuse et discrète et une ambiance cotonneuse. L'album est toutefois un peu sombre et manque de lumières. Lumières qui semblent apparaitre progressivement sur Devotion avec Gila, Turtle island, Holy Dances ou le vaporeux Astronaut pour éclairer définitivement l'album Teen Dream  paru en 2010 et enregistré dans une église new yorkaise. Ce troisième album produit par Cris Coady (Blonde Redhead, TV on the Radio) est à mon sens le meilleur du groupe : il est beaucoup plus joyeux dans les mélodies avec des rythmiques plus présentes, il est aussi mieux produit et plus rock. La voix de Victoria, véritable marque de fabrique du duo y est mis en valeur bien plus que sur les précédents opus. Et Dieu qu'elle est belle cette voix !



























Voici la très belle vidéo réalisée par La Blogothèque, lors d'une session intimiste dans un vieil appartement parisien. Le son est quasi parfait.
Les 5 titres "used to be", "walk in the park", "norway", "Zebra" et "Silver soul" de Teen Dream sont comme des rêves eveillés.


Le clip de Used to be

Beach House "Used To Be" from matt amato on Vimeo.

Le titre 10 Mile Stereo en live



Un groupe touché par la grâce dont les charmes multiples envoutent et laisse rêveur.
http://www.beachhousebaltimore.com/
http://www.myspace.com/beachhousemusic