dimanche 28 novembre 2010

Somebody is in my orchard

Voici un court métrage trouvé sur le site Fubiz et réalisé par Kadavre Exquis. Sous ce nom se cache un graphiste désigner français vivant aux Pays Bas. "Theodore & Rosemary’s Orchard" raconte l'histoire d'un voleur qui, cédant à son addiction pour les fruits, en subtilise dans un jardin...
Je suis littéralement "tombée en amour" pour la bande son Somebody in my Orchard interprétée par Nancy Adams. Je recherche fébrilement depuis deux jours des informations sur l'artiste et ses éventuelles productions sonores mais c'est le vide intersidéral. Si quelqu'un connait cette personne, même personnellement, qu'il me contacte au plus vite !

Theodore & Rosemary's Orchard from Kadavre Exquis on Vimeo.

Un autre court métrage d'animation de Kadavre Exquis, réalisé en deux jours sur la bande son Sea Sex and Sun en forme de tribute à Serge Gainsbourg.

Presse qui roule #1

Un de mes grand plaisir est d'aller régulièrement chez mon buraliste préféré et de repartir avec une cargaison de revues. Quelquefois je flâne, je regarde les couvertures, les sujets du moment, je feuillète et repars les mains vides. D'autres fois je craque et je repars avec 4, 5 magazines voir plus...Cela peut aller de la revue culturelle, culinaire ou de société au féminin le plus ridicule...Je suis ouverte à tout. Je peux acheter une seule fois dans l'année un magazine juste parce que le dossier spécial du mois m'intéresse.
La semaine dernière,  je suis rentrée chez moi avec dans ma besace : le dernier Brazil 2, Fricotte, Les Inrockuptibles et Standard.

+ BRAZIL 2 : J'ai ENFIN trouvé ce magazine dont m'avais parlé un ami, lui-même abonné et archi fan de Xroads (prononcer "crossroads"), binôme du premier. L'ancienne revue Crossroads créée depuis 2002 s'est scindée en deux : Xroads pour la partie consacrée à la musique blues, rock, folk et rythm'n'blues et Brazil pour la partie cinéma. Brazil2 annonce "Un cinéma sans concession". J'ai été agréablement surprise par ce magazine "qui a de la gueule" comme on dit et je regrette même de ne pas en avoir eu un numéro entre les main avant...Il balaie généreusement tous les styles de cinéma et semble avoir suffisamment d'indépendance pour ne pas se sentir l'obligation de dire du bien alors que dans le fond on ne le pense pas. Les articles sont pertinents, détaillés tout en restant accessibles. Les interviews sont longues comme j'aime. Ce mois-ci on trouve celle très classe de Claudia Cardinale à l'occasion de la sortie du Guépard en DVD, celle croisée de Gilles Lellouche et Fred Cavayé, un retour sur la filmo de Tod Browning. En bref, j'ai trouvé mon magazine de cinéphile ! le rendez vous est pris.
BRAZIL2 - mensuel - 4,50 euros

+ Premier numéro pour FRICOTE : Rose, frais, graphique et urbain, je ne le lâche plus ! Au menu de ce nouveau concept culture food, on trouve "des bons plans que l'on échange entre potes" dixit le rédacteur en chef Julien Pham., les bonnes adresses testées et approuvées par Kim Chapiron et Thomas Erber, une interview du célèbre maraîcher Joël Thiebault, des blogs classieux mais toujours funs, un focus sur le banh mi le kebab alternatif, les photos conceptuelles de David Sykes et d'autres choses bien alléchantes. En bonus quelques recettes mais pas trop, que je vais tester très rapidement. "Fricote s'adresse à ceux qu’on appelle, nous, les « épicuriens urbains » : cuisiniers du dimanche, Mac Gyver du frigo, sandwichologues, fins gourmets". En bref : branché et bien cool, j'y reviendrais ! En kiosque depuis le 18 novembre.
FRICOTE - trimestriel - 4,50 euros

+ Je n'arrivais plus à mettre la main sur la nouvelle mouture de STANDARD, voilà qui est réparé. Standard est une de mes revues phares, je les ai tous ou presque. J'ai encore les tous premiers, ceux où Gaspard Augé binôme de Justice faisait à l'époque quelques illustrations. Ce trimestriel qui mêle mode et culture propose un  thème par numéro et tout s'articule autour de celui ci : les interviews, les rencontres, les pages mode. Dans ce numéro, on peut lire, entre autre jolies choses, un article sur la secrétaire dans le cinéma hollywoodien, les interviews de la chanteuse Alice Lewis, de Niels Schneider le comédien angélique des Amours Imaginaires, de Léa Seydoux & Rebecca Zlotowski pour Belle Epine, un article éthique sur des producteurs de coca qui tentent de reboiser l'Amazonie, un récit sur la vie de Mademoiselle Jeanne, la célèbre secrétaire créée par Franquin et très éprise d'un certain...Gaston Lagaffe. Underground, pointu et impertinent, Standard parle des cultures émergeantes et des tendances du moment. A découvrir absolument.
STANDARD - Trimestriel. 5,90 euros.

+ Pour terminer, le dernier numéro d'un magazine qu'on ne présente plus Les INROCKUPTIBLES. Au départ mensuel puis hebdomadaire il a jalonné ma jeunesse et m'a permis de construire ma modeste culture musicale. Je lui avoue des infidélités chroniques ces derniers temps car je deviens de moins en moins en accord avec certaines de ses prises de position politiques ou sociales. Je regrette également les chroniques cinéma ultra sélectives qui s'évertuent à n'aimer qu'un "certain cinéma". Néanmoins la revue reste un maitre ès-musica. Les chroniques musicales sont bien écrites (et dieu sait combien il est difficile d'écrire sur la musique !) et les interviews sont longues et très bien réalisées. Selon moi les inrocks devraient rester un hebdo musical uniquement, thème dans lequel ils excellent. Les compil offertes régulièrement en bonus avec la revue sont énormes et c'est presque Noël de pouvoir écouter et découvrir les nouveaux groupes chroniqués (j'aime bien les passer en fond sonore pour "ambiancer" les soirées).
Les INROCKUPTIBLES - hebdomadaire - 3,90 euros (avec CD)

jeudi 25 novembre 2010

Beast band

KJFG n°5 est court métrage hongrois très drôle, produit en 2008 par les studios Baestarts. Réalisé par Alexei Alexeev, il a reçu de nombreux prix et notamment le crystal d'Annecy en 2009 et le prix SACEM pour la musique.
Un ours, un lapin et un loup sont en pleine répétition...

Ma ligne de basse

Le matin, j'aime bien prendre mon petit déjeuner en regardant les clips. Je me réveille avec la radio que j'écoute un quart d'heure sans bouger sous la couette, histoire d'émerger en douceur. Douche, puis je mets les clips en mangeant mes tartines. J'ai toujours adoré ça (les clips et les tartines), mais je dois dire que ces derniers temps j'ai du mal à en trouver des bons. Et là, je tombe sur Billie Jean de Mickaël Jackson. La chanson est déjà en elle même fantastique mais le clip l'est aussi. Je me souviens que la première fois que je l'ai vu, il y maintenant quelques année, cette vidéo m'avait fasciné. Tout y était innovant : la chorégraphie, les effets spéciaux, la réalisation. Ce qui m'avait vraiment plu, sur le moment, c'était les dalles qui s'allument quand Mickaël marchait dessus. Je voulais les mêmes. Mon rêve aurait été d'avoir une maison avec des dalles qui s'allument quand on marche dessus. C'est un peu comme le petit train de Ricky ou la Belle Vie. Plus tard, je voulais une maison traversée par un petit train et avec des dalles qui s'allument...



Le clip Billie Jean a été réalisé en 1982 par Steve Barron, qui a été choisi car il était très innovant dans ce domaine, à l'époque. Il voulait vraiment créer quelquechose que les gens aient plaisir à voir et revoir et "présenter la musique de la façon la plus visuelle possible". Mickael Jackson a tout de suite vu le potentiel du concept de vidéo clip comme élément à part entière. Le clip était alors un simple moyen de mise en image promotionnelle d'une chanson. Exigeant et perfectionniste, Mickael souhaitait avoir quelquechose d'unique pour chacune de ses chansons et a été l'un des premiers à demander des mini films pour illustrer sa musique. C'est la raison pour laquelle on attribue au chanteur le titre d'"inventeur du vidéo clip" et à juste titre car il a été précurseur et innovant dans ce domaine. Le terme "clip" n'est d'ailleurs apparu dans le dictionnaire qu'en 1986, ...quelques années seulement après la diffusion du premier vidéo clip tourné sur un support film avec un vrai scénario et durant près de 14 min, Thriller...

mardi 23 novembre 2010

Girls, girls, girls

Samedi soir, j'ai eu la chance d'assister à un très beau plateau folk organisé par La Clef à Saint Germain en Laye : Julie Hanse, Julie Doiron and co, Alina Orlova + DJ Penny Lane.



Pour l'occasion, La Clef avait installé fauteuils et canapés douillets devant la scène afin de créer une ambiance intimiste et cosy.
Le set a démarré avec les chansons de Julie Hanse, une jeune interprète de 15 ans, déjà très à l'aise sur scène. Je me souviens d'une bonne reprise de Sea of Love de Cat Power.
La chanteuse canadienne Julie Doiron est arrivée ensuite sans Fred Squire mais avec Daniel Romano pour la dernière date de la tournée Daniel, Fred & Julie. Elle nous explique qu'elle fera un set plutôt acoustique et non électrique et qu'elle n'a pas de setlist car de toute façon elle ne la suit jamais mais chante les chansons suivant ses envies, celles des musiciens et les demandes du public. Elle démarre seule en acoustique mais je dois bien avouer que l'émotion arrive quand elle chante avec ses deux compagnons : lorsque les voix du trio se mélangent il se dégage alors quelquechose de magnifique et de profondément apaisant. Le projet Daniel, Fred & Julie est né du guitariste, compositeur Daniel Romano qui imagine de nouveaux arrangements sur des chansons folk traditionnelles ainsi que quelques compo. Il réunit Fred Squire et Julie Doiron sur le projet et tous se retrouvet dans le garage de Fred aménagé en studio à Sackville en 2009 à enregistrer un disque "homemade" en mono dans un pur esprit lo-fi. Véritable retour au source, cette album sans prétention vous prend par la main et vous emmène dans les prairies de l'ouest canadien, contempler les plaines agricoles à perte de vue .




































Je vous laisser juger avec le titre Your love :
           

Enfin Alina Orlova que j'attendais avec une grande impatience fait son entrée sur scène. Boucles rousses, peau diaphane, regard bleu. Elle prend son temps, susurre timidement quelques mots sur ses chansons. Bientôt le piano et elle se mélangent et le public se laisse envouter par les contes mélodieux, la voix douce et fragile de l'artiste. Cette toute jeune chanteuse lituanienne, petite protégée du label Fargo, compose des chansons en russe (sa langue maternelle), lituanien (sa seconde langue) et anglais, "Les chansons me viennent indistinctement dans l’une des ces trois langues"  confie-t-elle. Elle avoue s'être très rapidement approprié le piano, qu'elle a appris très jeune, comme moyen d'expression. Elle commence d'abord par peindre et dessiner mais délaisse ces pinceaux pour la musique : "Pour exprimer mes émotions, la musique était plus puissante, plus physique que la peinture, elle passe par le coeur plus que par le cerveau". Elle commence à composer dès l'âge de 17 ans et devient très vite une artiste alternative très reconnue dans son pays : "Je suis assez connue en Lituanie et en Russie, je remplis les salles. C’est peut-être parce que je suis la seule à faire ce genre de musique indé". Son album y est d'ailleurs sorti depuis 2008.













































Je ne résiste pas à la tentation de publier trois vidéos de monsieur Hiboo qui excelle dans l'art de filmer les artistes qu'il aime.
Le très beau "Lijo" enregistré avec la belle acoustique du Salon Musical Saint Eustache à Paris le 26 mars dernier.




Ci après deux titres de la session du 8 novembre dernier qu'elle a donné au Café de la danse à Paris.
Le premier : Anyway m'a beaucoup fait penser à Tori Amos, dans les intonations, la façon de faire corps avec le piano, ...Il n'est malheureusement pas présent sur son album.


Le suivant : Lullaby , chant traditionnel russe qu'elle a entonné lors du rappel final en acoustique, assise tranquillement sur la scène. Cette comptine magnifique a clos un set d'une rare beauté laissant un public sous le charme.



Vous pouvez voir également le concert à emporter d'Alina réalisé pour la blogothèque ici.

Nul besoin de comprendre les paroles des chansons d'Alina. Certaines musiques touchent l'âme et laisse totalement dans le vague. Je suis repartie avec son album Laukinis suo dingo, heureuse d'avoir un morceau de ce trésor.
http://www.myspace.com/alinaorlova

lundi 8 novembre 2010

Willy Rizzo : chasseur d'étoiles

Direction le Salon de la Photo, Porte de Versailles, Parc des Expositions, pavillon 4 - espace surchauffé, trop de monde partout - overdose - au détour d'un stand, une bouffée d'air : la première rétrospective en France du photographe Willy Rizzo. La salon de la photo a souhaité rendre hommage à l'artiste en choisissant 100 clichés retraçant 60 ans de carrière. La première image que je vois et qui m'interpelle c'est le portrait immense de Catherine Deneuve en noir et blanc. Je m'arrête, j'admire : John Wayne dans son lit, Bruce Willis nu sous sa douche, la "demi-photo" de Marlon Brando (on ne lui voit qu'une partie de son visage), Marilyn plus naturelle que jamais...

Willy Rizzo démarre sa carrière en faisant du photojournalisme pour Life et pour Point de vue. Il se distingue en réalisant ses prises de vues à la tombée du jour pour avoir une lumière basse et différente. Beaucoup plus attiré par le luxe et les paillettes, il se voit confier par France Dimanche les photos du premier festival de Cannes : les plus belles stars défilent devant son objectif. Il prolonge l'aventure en partant pour l'Amérique photographier Gregory Peck, Cary Cooper, ...

Quand il rentre en 1949, démarre l'aventure Paris Match : il participe à la fondation du magazine. Il en réalise la première couverture avec Winston Churchill en 1949. Willy Rizzo devient alors un véritable dandy, charmeur, roulant en voiture de sport et toujours entouré de femmes sublimes. Il fait partie de cette nouvelle "race" de photographe évoluant dans le luxe et la jet-set, en total  opposition avec l'époque de Doisneau. Pendant plus de 20 ans, il réalise de magnifiques portraits des stars les plus célèbres, prises souvent dans leur intimité, « par connaissance, par fascination, et souvent au culot »: Marylin Monroe, Jane Fonda, Jean Paul Belmondo, Yves Saint Laurent, Maurice Béjart, Françoise Sagan, Salvador Dali, Marlène Dietrich et bien sur Jack Nicholson qu'il rencontre dans un restaurant français "Le Bistrot" à Beverly Hill. Il est étonné de voir combien l'acteur qui n'aime pas beaucoup être photographié connait l'art et la technique photographique. Une amitié très forte démarre alors entre eux et ce depuis 35 ans. Ils passent toutes leur vacances ensemble.

"Que dire de Jack ? C'est un ami très cher qui a, en plus, la chance d'être photogénique. Avec lui rien n'est prévisible, ça arrive n'importe où, à n'importe quel moment, contre sa volonté."

Lors d'un reportage qu'il réalise pour Paris Match sur Maria Callas il inspire à Hergé  le personnage de Walter Rizzoto, le photographe de Paris Flash pour "Les Bijoux de la Castafiore."
Directeur artistique de Marie Claire, collaborateur pour Vogue, on lui demande de travailler "avec son regard". En grand amoureux de la plastique féminine, il s'emploit à sublimer la beauté des femmes.

« Notre métier est un perpétuel défi. Lorsqu’on a une heure avec une célébrité, le talent doit être tout de suite au rendez-vous. Il faut dans l’immédiat trouver l’idée, l’accessoire, qui fasse la synthèse de la personnalité, par exemple des loupes pour photographier Dali ou un tourne-disque pour Marlene Dietrich.
Ce qui transpire des photos de Willy Rizzo est une sorte d'intimité révélée, de vérité aussi.
Témoin d'une époque, les clichés laissés par le photographe sont uniques.


Quelques morceaux choisis tirés pour la plupart du catalogue officiel de l'exposition "Willy Rizzo - Une vie de photographe" :
 
Brigitte Bardot - Saint Tropez - 1958 
"Je l'ai appelé et la seule façon pour elle de venir à moi était à quatre pattes. Je n'ai pas pu résister."

"Ce n’est pas facile d’être photographié, il faut une grande concentration, de la patience. Pour le photographe c’est la même chose.Quand on est au niveau de chercher plus que la photo, cela demande un effort immense. Après cet effort passé, il en reste quelque chose."

 Robert Mitchum - Hawaï - 1961
"Le grand Bob ne fait jamais rien pour les photographes, c'est dans son personnage, mais j'étais devenu copain avec lui sur le tournage de Rampage, près de Hawaï. Un personnage formidable, étonnamment cultivé et raffiné".

Marlène Dietrich - Monte Carlo - 1956
"C'est une photo d'apparence très simple : la star de l'Ange bleu, en pantalon noir et chemisier, aimait chanter I Want to be alone with my gramophone. Capricieuse, bourgeoise, chez elle, elle était capable de vous recevoir en pantoufles. Marlène était le contraire de l'image qu'elle montrait à l'écran."
John Wayne - Los Angeles - 1957
"On a souvent une image d'un cowboy mal dégrossi, mais il était très élégant dans sa maison d'Encino, en Californie, décoré avec beaucoup de raffinement. Il adorait Paris."
Marilyn Monroe - Hollywood - 1962
La photo a été prise 15 jours avant sa mort dans la maison d'une amie. C'était une rencontre chaotique car elle était dans un état émotionnel fragile. Quand elle est apparue, je suis tombée sous le charme."
Fred Astaire et sa fille - Paris - 1961
"L'une de mes idoles, de passage à Paris, avec sa fille. Je les ai photographiés dans la bonne humeur à la terrasse du Fouquet's. Entre les mains de Fred deux photos de moi de Marlène Dietrich."

Bernadette Lafont - Studio Willy Rizzo - 1965
"Je n'avais aucune idée lorsqu'elle est arrivée au studio. Et puis, j'ai pensé à la louve de Rome. Poser nue à quatre pattes ? Aucun problème pour Bernadette qui explose sur le fond noir."
http://www.willyrizzo.com/

Sintel

Sintel est un court métrage dramatique d'héroïc fantasy, racontant l'histoire d'une jeune aventurière à la recherche d'un dragonneau ...La particularité de ce projet est qu'il a été entièrement réalisé en images de synthèse par des logiciels open source (Blender, GIMP, Inkscape, MyPaint, Krita ou encore OpenEXR). Produit par la société Blender, basée à Amsterdam et avec le concours financier de milliers d'internautes, Sintel a été présenté pour la première fois en octobre dernier au Netherlands Film Festival d’Utrecht au Pays Bas. Il s'agit de la troisième réalisation des studios Blender en utilisant ce principe de logiciels libres. Le résultat est plutôt très réussi.



Plus d'infos sur le projet ici.

mercredi 3 novembre 2010

ABC3D

Je me suis offert le livre ABC3D de Marion Bataille à Noël il y a deux ans maintenant et il fait toujours l'unanimité quand des personnes le découvrent chez moi. La mise en volume des lettres de l'alphabet est surprenante.Totalement ludique et ingénieux. A découvrir dans l'animation vidéo qui suit :

Tumblr ?


Tumblr ? kesako ?
Si comme moi vous découvrez un nouveau mot chaque jour et bien voici celui d'aujourd'hui !
Totalement imprononçable (si quelqu'un a des pistes qu'il me contacte), Tumblr, abréviation de tumblelog ( littéralement un "journal de bord en désordre") est une  plateforme de microblogging (une sorte de blog XS) se situant à mi chemin entre un vrai blog et Twitter. Ce moyen d'expression privilégie la rapidité et la facilité de mise en ligne de contenus variés et notamment au moyen de l'iphone. Un tumblr peut d'ailleurs être consulté via ce dernier. Un seul objectif : l'e-ffi-ca-ci-té ! et ceci en un minimum de temps. Pas besoin d'avoir fait math sup pour créer votre espace personnel. Votre tumblelog se créé en 1 min et la gestion de ce dernier est d'une facilité déconcertante ! Vous pouvez vous lâcher sans problème sur tout ce que vous aimez : citations, textes courts, vidéos, musiques, photos, lien, etc...Il est ainsi possible de faire partager quasi en temps réel toutes vos découvertes ! Beaucoup disent que Tumblr est un blog pour paresseux...mais je ne trouve pas,  il s'agit bien d'une plateforme offrant dynamisme et réactivité.
Tumblr, the easiest way to blog
Si vous voulez voir à quoi ressemble un Tumblr vous pouvez en voir un ici 
un autre très musical la.
 Mais voici mon coup de coeur de Tumblr, si je puis dire.
 Il s'agit de If we don't, remember me qui propose des gifs animés géniaux d'extraits de films : les yeux effrayants de Jack Nicholson dans Shining, les battements de cils ingénus de Audrey Hepburn, la bouche de Brigitte Bardot dans le Mépris, un mouvement de chapeau à la Charles Bronson dans Once Upon a time ....un régal !