jeudi 28 octobre 2010

INSCT

Voici une vidéo assez dingue, née de la collaboration entre J. Timpernagel pour l'animation graphique et la musique de J Mader aka Skyence pour le morceau INSCT. Les effets visuels ont été réalisés avec l'utilisation d'After Effects et de la programmation temps réel de l'outil VVVV.
L'intéraction entre son et animation est tout à fait bluffante.
Attention, ça pique les yeux !

Skyence – INSCT from Johannes Timpernagel on Vimeo.

vendredi 22 octobre 2010

Life is uncertain

Un petit post sur le travail d'illustration de Julia Guther.
Elle a entre autre réalisé les pochettes d'albums d'Au Revoir Simone, de Telekinesis et de Lali Puna et vous pouvez voir son site la.

jeudi 21 octobre 2010

La Maison en Petits Cubes

La Maison en petits cubes a remporté le cristal d'Annecy (meilleur court métrage d'animation) en 2008 et l'oscar du meilleur court métrage d'animation en 2009. Ce film réalisé par le japonais Kunio Kato raconte l'histoire d'un vieillard vivant seul et dont la maison prend l'eau...

mardi 19 octobre 2010

Breakfast in America

Parfois il faut saisir les opportunités et oublier de réfléchir. C'est ce qui s'est produit hier soir pour moi et j'ai dit oui oui oui !

Je suis repartie avec des étoiles dans les yeux.

Voila deux indices pour savoir ce que j'ai pu avoir la chance de voir et surtout d'écouter hier :

Indice n°1


Indice n°2



20h30 - BERCY - archi complet - le groupe mythique de rock progressif en plein "70-10 Tour" pour fêter leur 40 ans de carrière : S.U.P.E.R.T.R.A.M.P
J'ai pu entendre en live Crime of Century et chavirer.
Du bonheur en barre.
http://supertramp.com/

samedi 16 octobre 2010

PaPeRo

"Mon ami le robot, (playing with light)" est un court métrage d'animation super mignon réalisé par 3 étudiants de l'école des Gobelins : Louis Thomas, Theo Guignard et Benjamin Moreau. Produit par la société Cube qui "propose régulièrement à une sélection de jeunes graphistes-réalisateurs, issus des meilleurs écoles d'animation françaises, la possibilité de mettre en scène leurs premiers courts métrages".

Playing with light - Mon ami le robot from Cube Creative on Vimeo.

jeudi 14 octobre 2010

Do Androïds dream of electric sheep ?


Blade Runner The Final Cut tv spot
envoyé par taodan. - Regardez des web séries et des films.

Parfois un film devient culte sur un malentendu. Lors de sa sortie, Blade Runner a réalisé des recettes médiocres et a très vite été retiré des salles. La critique, très divisée n'a pas reconnu l'audace et le choix très personnel de Ridley Scott. Le public, s'attendant à un divertissement futuriste, a été surpris par la noirceur et la complexité du projet. Il faudra attendre la sortie du film à la télévision puis en vidéo pour que la richesse de Blade Runner soit reconnue et qu'il devienne l'un des films de science fiction les plus importants du XXè siècle.

En 1981, le jeune réalisateur britannique Ridley Scott, tout juste auréolé du succès de Alien, le 8è passager travaille sur Dune, projet auquel il finit par renoncer et pour lequel David Lynch prendra sa suite. Il est alors contacté pour réaliser Blade Runner qui deviendra son second film "à effets spéciaux". Scott n'a pas lu le roman de Philip K Dick dont le film est fortement inspiré mais impose dès le départ des exigences très précises notamment sur le réalisme des décors et des effets visuels : il veut créer une "visualisation plausible de notre futur".
C'est l'idée maîtresse de Blade Runner ("l'enfer de Ridley" comme le surnommait les techniciens de l'époque) : faire partager sa vision intime et désabusée de l'avenir de l'humanité et susciter la réflexion du public. Que deviendra l'homme parmi tout ce qu'il a créé ? Réflexion déjà initiée par d'autres réalisateurs et trahissant les inquiétudes de l'espèce humaine.
En cela, Blade Runner est certainement le film le plus complet et le plus personnel du réalisateur, comme il le dit lui-même.
Dès lors Scott va s'entourer des meilleurs techniciens afin de créer des effets spéciaux d'une qualité jamais atteinte jusqu'alors, comme on peut le voir dans la scène d'ouverture d'une beauté à couper le souffle.

Blade Runner est également à l'origine du genre cyberpunk : le film noir de la science fiction. « Le courant Cyberpunk provient d'un univers où le dingue d'informatique et le rocker se rejoignent, d'un bouillon de culture où les tortillements des chaînes génétiques s'imbriquent. » Bruce Sterling
Le roman de Philip K Dick, auteur précurseur du genre, dépeint une dystopie de Los Angeles en novembre 2019 : l'homme a créé, par manipulation génétique, une race de créature artificielle para-humaine appelé "replicant" (Ridley Scott souhaitait bannir le terme androïd, prêtant selon lui trop à confusion). Ces êtres surdéveloppé, nés pour servir mais incapable d'affectivité semble-t-il, travaillent sur des chantiers cosmiques et sont "interdits" sur terre. Cependant 4 d'entre eux s'échappent et se cachent sur terre. Un blade runner (littéralement «celui qui court sur le fil du rasoir»), policier "exterminateur" est chargé, bien malgré lui, de les retrouver et de les faire disparaitre. Lors de sa quête, il rencontrera la sublime Rachel, ...

Rick Deckard est incarné par un Harrison ford à contre emploi, alors que Les Aventuriers de l'Arche Perdu est en plein montage par Spielberg. Il incarne parfaitement l'ambiguité morale et le cynisme du personnage. Bien que le tournage fut compliqué et que Ford s'est senti assez perdu par rapport aux attentes de Ridley Scott, ce dernier s'occupant plus des décors que de ses acteurs et par rapport à la complexité de son rôle, il tient bien là un de ses meilleurs rôles. Le mal être de l'acteur durant le tournage a peut-être grandement aidé à parfaire son jeu dramatique.

Ce film est unique. Il nous transporte dans un univers très noir, étrange, violent et sensuel. A la fois fascinant et repoussant.
Blade Runner est une expérience visuelle mais également sonore. La bande son travaillée par Vangelis entre musique classique et synthétiseur apporte une dimension tout à fait particulière au film.



Un second aperçu en image de la musique de Vangelis :


Enfin, le making off du film :


Découvrez Blade Runner: le making of du film de Ridley Scott sur Culturebox !

Blade Runner reste une oeuvre étonnante et magistrale, à voir ou revoir absolument.

Pour ceux qui désirent aller plus loin je ne peux que leur conseiller le fabuleux dossier, ultra documenté, d'Ecran Large sur le film, à consulter ici.

jeudi 7 octobre 2010

You Tube/Play

Regarder une vidéo sur You Tube est devenu aujourd'hui phénomène courant. Des milliards de vidéos sont visionnées chaque jour, dont certaines font le buzz. La plateforme You Tube a décidé de s'associer avec le musée Guggenheim dans le cadre de la biennale de la vidéo créative. L'objectif est de présenter les vidéos les plus remarquables du web, provenant des quatre coins du globe. Cela donne plus de 23300 vidéos soumises et de nouvelles vidéos sélectionnées chaque jour.
Au final pas mal de choses artistiques certes mais bizarres et peu accessibles à mon sens (!) sauf quelques perles comme celles ci :

+ Bear Untitled
réalisé en 8 Bit par Christen Bach (mon préféré)


+ Noteboek réalisé par Evelien Lohbeck mélangeant stop motion et rothoscopy : bluffant !


+ Le clip dingo des Birdy Nam Nam pour Parachutes Ending réalisé par Willy Sweeney en 2008


+ Western Spaghetti by PES récompensé au festival du film de Sundance en 2009


+ The Sound of one tree clapping réalisé par Ellen Osborne


Si vous voulez voir la centaine de films sélectionnés, vous pouvez aller sur le site officiel : http://www.youtube.com/play

samedi 2 octobre 2010

The Monk and the Monkey

Un nouveau court métrage intitulé the Monk and the Monkey racontant l'histoire de Ragu un jeune garçon désirant devenir moine et qui doit faire face à un défi inattendu. Le travail d'animation d'une très grande qualité est réalisé par Brendan Carroll et Francesco Giroldini issu du Ringling College of Art + Design de Floride.

The Monk & The Monkey from Brendan Carroll on Vimeo.


Pour voir d'autres courts métrages de cette école vous pouvez aller .

You make my dreams come true



En revoyant le premier long métrage de Marc Webb (500) jours ensemble je me suis vraiment dit que ce moment était fantastiquement drôle.
Tom fou amoureux de la belle Summer vient enfin de passer la nuit avec elle. Le lendemain matin, il se rend à son travail ...plutôt de bonne humeur !


Ce film a plein d'attrait, un découpage intéressant enchainant les aller-retours dans la relation entre Tom et Summer, jouant sur l'évolution de Tom tour à tour rempli d'espoir, enjoué, conquérant ou...au bord du suicide. Tout l'intérêt du film réside dans le traitement de la relation amoureuse. Les deux scénaristes souhaitaient dépasser les codes du genre "On a suivi toutes nos idées, même les plus loufoques, de la manière dont les gens sont transportés par une chanson à celle dont ils noient leur tristesse dans un film". Pour cela ils se sont inspirés de leur propre histoire : nous "avions toujours rêvé d'écrire une comédie romantique – quelque chose d'intime et auquel on puisse s'identifier, et où la comédie proviendrait d'une certaine réalité plutôt que d'une attaque d'écureuil dans un bois. Ce film en est le résultat. L'anatomie d'une histoire d'amour. A part égale fiction et autobiographie."
Bourré de référence cinématographiques et de clin d'oeil, (500) jours ensemble se distingue par une bande originale faite sur mesure avec The Smith bien sur, The Temper Trap, Doves, Mumm-ra, Hall&Oates, She and Him (le groupe de Zooey Deschanel) sans oublier le superbe Us de Regina Spektor.



Marc Webb passionné de musique n'a pu s'empêcher d'habiller Tom de tee shirts explicites portant l'effigie de ses artistes préférés (Joy Division, The Clash) et de caser ici et la dans ses décors des indices reflétant ses références musicales.

(500) days of summer est un film aux multiples qualités, sonores, visuelles et scénaristiques : un grand petit film.

http://www.foxsearchlight.com/500daysofsummer/