Nouveau départ de prévu pour demain au chant du coq (réveil au radar) et direction...le N.O.R.D. Avec une destination pareille j'ai toujours de la place dans le train pour m'étaler ce qui représente en soi un petit bonheur personnel (les parisiens me comprendront).
Nouvelle épreuve de remplissage de valise et surtout de...fermeture.
Quelques jours loin de toute connexion au monde virtuel, voir peut-être humain ? huhuhu. J'emporte des bouquins. Et mon e-pod pour écouter Dead Man's Bones à la tombée de la nuit, faut pas pousser non plus, hein (clin d'oeil). Portez vous bien d'ici là.
Découvert à La Clef, j'ai été...subjuguée ?, oui je crois que c'est bien ça...par le groupe GUSH. Vaguement entendu sur les ondes comme a peu près tout le monde, je n'y avait prêté qu'une oreille distraite. Les voir sur scène a été comme une révélation. Car GUSH c'est avant tout un groupe de scène, qui donne tout, qui s'éclate, qui prend du plaisir jouer ensemble. Il faut dire aussi que c'est une histoire de famille : les 4 garçons dans le vent, cousins ou frères se connaissent par coeur et leur complicité est là, elle transpire leur musique. Entre improvisation, ou titre parfaitement rodé ils surprennent par leur maitrise vocale et un sens de la mélodie à fleur de peau. Le charme agit, d'autant que nos 4 garçons ont la grâce de leur âge et le look décontracté chic, férocement vintage qui leur sied à merveille. Joviale et un poil déconneur ils ont ramé sévère avant d'atteindre l'accès aux salles les plus prisées et d'être invités à peu près partout. On leur souhaite tout le bonheur qu'il mérite.
Pour vous donner une idée de GUSH sur scène, vous retrouverez une sélection de vidéos sur leur site officiel wearegush mais je poste celles-ci de Monsieur Hiboo qui pour moi sait mieux que personne filmer les groupes qu'il aime :
Pour le titre "Jealousy" il faut une petite explication. La captation s'est faite à l'extérieur et ils ont surpris dans une église un chanteur à capella...d'où les premières secondes juste avant le démarrage du titre...
J'ai également trouvé un Podcast assez canon que le groupe a réalisé pour le site Butwehavemusic "pour passer Noël en musique", Podcast que vous pouvez écouter ici et donc voici la Playlist :
1/ Eels – That look you give that guy
2/ Rob – La Villa de la drogua
3/ Beck – Volcano
4/ Dag – Sweet little lass
5/ Disko Drunkards – Who you gonna call
6/ Elliott Smith – Waltz #1
7/ Alain Bashung – Bijou Bijou
8/ Nick Drake – River Man
9/ Little Barrie – Stones Throw
10/ Beatles – Hey Bulldog
11/ Sonics – Shot down
12/ The Upsetters – Bird in hand
13/ Adanowsky – Saber Amar
Ils tournent comme des fous et ont des dates partout cette été et entre autre :
- 03.06 : Olympia - Paris
- 05.06 : Fnac montparnasse Paris
- 08.06 : La Cigale - Paris
- 11.06 : Zénith - Paris
- 27.06 : Solidays - Paris
- 30.11 : Bataclan - Paris
Une publicité adorable sur la réduction du sel dans les plats préparés Knorr.
L'idée est bien trouvée et le petit personnage particulièrement attachant...je n'ai pas pu résister....
The Black Keys - Next Girl
Voici une vidéo qui circule en ce moment sur les sites musicaux branchés. J'ai adoré le coté vintage des images, le commentaire hilarant en jaune qui défile en forme d'excuse "The label thinks it is hilarious", le petit dinosaure qui se frotte aux belles pépés en bikinis. A prendre au premier degré. En plus la musique est bonne. Oui. Elle est même sacrément bonne.
A déguster sans modération
Vous pouvez retrouver le site officiel de ce groupe de blues rock américain qu'on a beaucoup comparé au White Stripes ici.
Ils viennent de sortir l'album Brothers qui est disponible dans vos crêmeries préférées et seront présents au Rock dans tous ses états à Evreux en juin prochain.
La scène finale du très attachant Little Miss Sunshine. Road movie drôle et émouvant dont tout l'attrait réside dans la recherche des personnages (la famille Hoover), tous hauts en couleurs avec leur faille, leur folie douce, leur contradiction, leur révolte, leur rêve. Tous au bord de la rupture, en décalage avec la vie, les autres et eux même. Afin de réaliser le rêve de la petite Olive, 7 ans, sorte de mascotte familiale, ils décident de traverser les Etats Unis pour participer au concours de beauté Little Miss Sunshine.
Leur parcours chaotique à l'image de ce van jaune déglingué dans lequel ils traversent les Etats va les révéler à eux même jusqu'à la scène finale culte, hilarante et énorme où chacun va littéralement "exploser" et briser ses chaines (!) pour finalement se retrouver de la plus belle manière qui soit.
Finalement les winners ne sont souvent que des anciens losers...
Voila, ce sera exactement MOI dans quelques heures : direction la Baie de somme. La naaature ! la mer, le sable, le bruit des vagues, les mouettes, le vent dans les cheveux, le calme, les coquillages. Non il ne pleuvra pas, non il ne fera pas -15, non je n'oublierais pas mes billets comme la dernière fois...
Si vous voulez être définitivement dégoutés, vous, au bureau, devant votre écran, vissé à votre fauteuil couleur caca d'oie et qui grince dès que vous bougez, vous pouvez aller jeter un oeil là.
Pour vous faire patienter, vous pouvez aussi cliquer ici pour admirer des gifs super bien faits avec des pochettes de vinyles. Avant de partir il me reste à endosser mon costume de super héros pour affronter l'épreuve finale : une fille....une valise à remplir....15000 possibilités.
Voici un nouveau court métrage d'animation sorti en 2009 et réalisé par Rodrigo Blaas des studios Pixar. Ce court qui raconte l'histoire d'Alma, une petite fille intriguée par la vitrine d'un magasin où elle aperçoit une poupée qui lui ressemble étrangement a remporté de nombreux prix. Un beau travail de 3D et un bon scénario.
"I'm Marina. You are the diamonds".
C'est ainsi que la galloise d'origine grecque Marina Diamandis a trouvé son nom de scène : en détournant le sien et en y associant ses fans, son public les "diamonds".
Découvert par hasard sur un autre blog, Marina and The Diamonds recèle de tubes ciselés. Entre Katy Perry pour l'énergie, Florence and the Machines pour le coté excentrique, Bat for Lashes pour l'univers visuel, Marina insuffle sa personnalité contrastée, originale et un poil girly chic à chacune de ses chansons. Avec un style qui penche fortement du coté des synthés des 80s on pense également à La Roux et Ellie Goulding. On retrouve aussi le psychédélisme et le coté assez écrit des paroles à la Kate Bush avec les mêmes joutes vocales parfaitement maitrisées. Oui car Marina c'est aussi et surtout une voix et quelle voix !
La jeune femme se dit fortement inspirée par Vivienne Westwood qui représente pour elle un monument de la culture pop et punk !
Son premier album The Family Jewels vient tout juste de sortir et elle était le 29 avril dernier en concert à Paris.
Gageons tout le succès possible à la belle demoiselle !
Un vrai coup de coeur musicale !
Je vous laisse découvrir sa voix et son univers visuel :
Le Printemps a démarré et ...a duré une semaine semble-t-il....
Avec lui le retour des bons vieux vides greniers des familles : on fouille, on se promène, on discute, on est nostalgique (tiens un télécran !), on négocie sévère et on prend le temps.
Cette année, j'ai décidé d'user ma platine (une Thorenz d'époque !) en lui donnant à manger. Elle ne pouvait plus voir en portrait mon 33T de Kate bush et mon 45 de Ghostbuster. Elle veut du neuf...enfin...des nouveaux sillons à titiller. La première pêche fut bonne car je suis rentrée avec Face Value (voir plus haut), deux vinyles de Supertramp dont le superbe Crime of the Century et la BO de West Side (un de mes films cultes). Comme je suis dans ce trip je ne pouvais pas ne pas parler du sleeveface.
Je trouve ces photos détournées super funs.
Vinyl never dies !
Toutes les explications sont ici :
Le blog dédié est là.
Il existe même un groupe Flickr à voir ici.
Le performeur Christian Marclay va même encore plus loin en faisant des sortes de montages visuels uniquement avec des pochettes de disque, visible la.
Je suis tombée par hasard sur le vinyle de Face Value (1981), le premier album solo du chanteur de Génésis, Phil Collins (après le départ de Peter Gabriel). Alors qu'on connait tous "In the Air Tonight", tube sombre et hypnotique où Collins invente un son en mêlant de la batterie traditionnelle à celui de batterie pré-enregistrée, l'album regorge de trésors et annonce le génie de l'artiste qui initie là son exploration musicale. "The roof is leaking" en est un, suivi de prés par l'instrumental "Droned".
A réécouter d'urgence.
