dimanche 21 juin 2009

Moments of Pleasure

Juste magnifique...

In Her Shoes






















Partant du principe que nos semelles nous relient au sol à la différence de notre âme destinée à aller au Paradis, des Polaroids de chaussures d'amis, de gens connus (Jarvis, Gaspard de Justice) et surement d'inconnus sont mis en ligne avec juste un titre plus ou moins évocateur.
Etonnant.

http://gotyoursole.com/

lundi 15 juin 2009

Crocs mignons


Ickle et Lardee sont deux petites dents de lait qui font des trucs, se baladent, prennent un bain, se cherchent, prennent le café, jouent, jardinent, ...
voilà.
C'est simple.
à adopter !
http://mymilktoof.blogspot.com/

samedi 13 juin 2009

The Ice Storm


Nixon is a liar.

Tout a commencé a cause d'Elijah... Elijah, enfant star qui a grandi des caméras collées aux baskets.
Elijah, acteur cool, dont on ferait bien son meilleur ami.
Elijah, au sommet, avec l'adaptation du mythe de Tolkien : le Hobbit Frodon Sacquet a désormais un visage et surtout un regard, sublime, profond, inquiet, bleu en lutte perpétuel.Une immensitude.
En privé il déconne souvent, a des amis partout et kiffe tellement le rock qu'il a créé son label.
Je fonce sur Youtube et découvre sa filmo dont The Ice Storm. J'avais du lire une chronique dans un vieux Première, à l'époque où il y avait encore une vrai rédaction... On était abonné à la maison (papa cinéphile). Ang Lee. Raisons et Sentiments. Garçon d'honneur. Ça se cale dans un petit coin de ma caboche et la semaine dernière je tombe dessus, par hasard. Bingo.
Casting royal, de la jeune pousse en devenir : le futur Spiderman prépubère, Christina Ricci, Katie Holmes et bien sur Elijah, mèche devant les yeux et col pelle à tarte.
Le film démarre par une réflexion du jeune Paul Wood dans le train qui le ramène dans le Connecticut, sur la famille, comment elle peut être à la fois une ouverture et une fermeture sur le monde.
Effets de symétrie. Cette séquence ouvrira et fermera le film comme la coupure de courant du train, le plan répété sur le bris des glaçons, Wendy qui vole dans la pharmacie suivie un peu plus tard de sa mère qui reproduira le même geste.
Deux familles voisines les Wood et les Carver reflètent l'Amérique des 70s en perte de repères. Son Président lui ment, un scandale éclate, le libre-échangisme est en vogue, comment trouver sa place ?
La tempête de neige qui est imminente n'est pas seulement au-dehors, elle est dans les coeurs, dans le poste de télévision : 1973, nous sommes en plein dans l'affaire du Watergate. Nixon tente de rassurer dans d'interminables déclarations. Les superhéros n'en sont plus. Ils perdent leur pouvoir.
La glace cristallise les esprits, la tempête va les échauffer, les revêler à eux-mêmes.
Chacun tente de s'échapper d'un cercle familial si parfait autant qu'il est suffocant. Chacun part, se ramasse et revient. Effet de miroir toujours, Paul à nouveau dans son train qui le ramène chez lui retrouve sa famille, son point d'encrage, sa stabilité ?
Le ton est âpre mais pas seulement.
Reste le personnage étrange de Mikey, marchant sur des nuages, perdu dans réflexions de molécules qu'on peut avaler, fasciné par les cristaux sonores suspendus aux arbres, glissant sur les chemins gelés...Mais il n'y a pas de place pour les rêveurs dans le monde d'Ang Lee.
Un très beau film à la mise en scène soignée qui ne peut laisser personne de glace.

vendredi 5 juin 2009

The Photographer





















Ce type prend sa vie en photo.
Quasiment aucun texte. Journal intime visuel.
Sa copine, ses meilleurs potes, ses nouveaux potes, les filles, les enfants des potes.
Sans retenue aucune, avec souvent beaucoup de gout.
Un cadrage subtil, étonnant, réfléchi ou spontané.
Tout y est expérimenté du Holga au pola ou total numérique.

















Du voyage en amoureux à la fête branchée du samedi soir pleines de ballons et de ray ban hypes.
De jolis détails, une belle lumière, une recherche de couleur, d'ambiance et d'émotions.
Chaque post est différent du précédent.
Fascinant et racé.
http://uglysmile.blogspot.com

lundi 1 juin 2009

Rewind # 1

"Klaatu barada nikto"

Cela faisait un bout de temps que je lorgnais sur ce fameux film, à l'affiche et au titre troublant, à la médiathèque bien fournie de ma sympathique ville. Mais toujours des excuses, pas le bon week end, pas le bon moment, as prioris idiots, etc...Le cinéma des années 50, celui en noir et blanc regorge de pépites. En voilà une. Réaction à chaud post-visionnage :
Étonnamment, Le jour où la terre s'arrêta n'a pas pris une ride, il se regarde d'une traite et procure son petit effet.

Synopsis : L'extraterrestre à forme hum
aine Klaatu et son robot Gort atterrissent sur Terre en plein Central Park devant l'effroi de la population. Ils viennent délivrer un message de paix mais l'accueil qui leur est réservé est plutôt hostile.

L'histoire met en avant la particularité du genre humain de s'attacher toujours aux éléments futiles avant l'essentiel. Plusieurs exemples l'illustrent comme le personnage de Tom Stevens, l'amant d'Helen qui se révèle vénal et profiteur, la réaction des militaires : ils tirent de manière brutale et irréfléchie, l'acharnement à vouloir découper, osculter la soucoupe...personne ne semble s'intéresser à la chose la plus importante : de quel message est porteur Klaatu ?

Il faut rappeler que le film a été tourné dans un contexte emprunt de tensions, l'Amérique étant alors en pleine Chasse aux sorcières. Une psychose paranoïaque ruine les Etats Unis. Le cinéma de l'époque produit essentiellement des films où la menace vient du ciel, de Mars, la planète rouge... Le Jour où la terre S'arrêta va changer la donne en délivrant un message pacifiste.
En effet, le jeune cinéaste, Robert
Wise a compris qu'il pouvait utiliser le cinéma de SF pour faire passer des messages en touchant un maximum de personnes. Quand on lui propose d'adapter le roman "Farewell of the Master" de Harry Bates c'est l'occasion pour lui de mettre en scène un alien pacifiste et ainsi modifier le regard de l'Américain moyen.
Klaatu prévient les hommes du danger de l'arme atomique qui vient tout juste d'être découverte. Cette dernière fait figure de bombe à retardement et on ne peut dire même aujourd'hui si elle a été bonne ou mauvaise et si elle ne représente pas un "jouet" trop ambitieux pour notre race égocentrique. Les incidents qui ont jalonné l'histoire du nucléaire montrent que cette énergie est loin d'être totalement maîtrisée et que notre connaissance de ces répercussions et plus que limitée.
Ne pouvant pas être écouté, Klaatu décide que la seule manière de faire entendre son message est d'utiliser un moyen d'intimidation un peu plus radical, il paralyse le monde (les Etats Unis) de son énergie durant 30 min.
"Philosophiquement, le film est un regard magistral sur les bons et les mauvais côtés de la nature humaine qui peut, avec la science, engendrer aussi bien les découvertes bienfaisantes que les plus terribles des cataclysmes.
Lors de sa sortie, ce film avait des
allures avant-gardistes mais a encore des résonances malheureusement bien actuelles.
George Kaplan écrit "Lors du final Klaatu s’adresse aux terriens pour les exhorter à abandonner leur escalade guerrière. Son discours ne privilégie pas plus un camp qu’un autre. Si on limite notre analyse à ce monologue on peut voir en Wise un apôtre de la paix.Mais Klaatu ne se contente pas de ces belles paroles. Après avoir mis en avant ses idées, il menace les terriens et promet une destruction de la Terre si la réaction ne va pas dans son sens ! Il faut avouer que cette attitude quelque peu brutale n’est pas d’une grande finesse. Ici Wise (Klaatu), cherche à imposer une vision pacifique par la violence et refuse toute discussion. Il prône ainsi une position unilatérale contre le mal et sans concertation avec les différentes composantes terriennes."(50 ans de cinéma américain - Tavernier et Cousodon - édition Omnibus)

La phrase prononcée par Hélen au robot Gort
"Klaatu barada nikto" va devenir un point de ralliement des fans les plus fervents parmis lesquels Georges Lucas qui va baptiser trois de ses personnages dans la Guerre des Etoile Klaatu, Barada et Nikto.
Avec un budget très limité (995 000 dollars), les "trucages" sont réduits au stricte minimum : une soucoupe, un robot, quelques lumières...mais la réalisation intelligente et efficace de Wise et surtout le choix judicieux de Bernard Herrmann (futur collaborateur d'Hitchcock) pour la bande son rendent une ambiance étrange et mystérieuse.



Quelques années plus tard, Robert Wise renouvelera son message de paix et de tolérance en réalisant le magnifique West Side Story.

Woof
























Un site hallucinant rempli de cartes postales anciennes ultra kitschs comme on n'en fait plus.
http://picasaweb.google.com/popcardsfr/Animaux#

vendredi 22 mai 2009

In The Electric Mist


Thriller métaphysique.

Au sud de la Louisiane, à New Ibéria vit Dave Robichaux, ancien lieutenant de police idéaliste reconverti. Homme blessé, envahi par les démons d'un passé ténébreux et en proie à des hallucinations, il doit mener une enquête où les crimes passés et présents se font écho avec peut-être, qui sait, au bout, une certaine rédemption...
J'avais laissé de coté Bertrand Tavernier depuis son Capitaine Conan, un des plus beau rôle de Philippe Toretton avant qu'il ne tombe dans une certaine politique commerciale. Je sais qu'avec lui, je trouverais un certain engagement dans le choix du sujet, et une patte bien particulière. C'est donc avec une grande curiosité que je suis allée voir sa première oeuvre de fiction tournée aux Etats Unis.
Grand connaisseur de la culture américaine et du cinéma américain en particulier, Bertrand Tavernier a choisi d'adapter un roman noir de James Lee Burke : Dans la Brume électrique avec les morts confédérés. Ce choix est née d'une très grande admiration de l'oeuvre de Burke, passion qu'il partagait avec son ami Philippe Noiret. Ce film lui était d'ailleurs dédié mais la production américaine a refusé l'inscription : "A philippe Noiret, qui aimait tant les romans de James Lee Burke".
Bertrand Tavernier explique que ce qui l'attire chez Burke c'est son rapport au passé : "En Louisiane le passé conditionne le présent. Pour lui, le fait que les gens n'aient pas osé affronter la question raciale, dès la guerre de Sécession, n'aient pas fait d'examen de conscience, provoque aujourd'hui le crime et la corruption. "Le passé n'est pas mort, il n'est pas encore passé", dit Burke après Faulkner (ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle "le Faulkner du roman noir"). Chaque acte de violence en Louisiane a des sources dans le passé. C'est un thème que j'ai souvent exploré dans mes films et je me sentais donc la-dessus en terrain de connaissance".

Film d'atmosphère ; la Louisiane transpire l'image : paysages de bayou, brume enveloppante et mystérieuse. Elle apparait comme une sorte de monde parallèle où le temps n'a pas de prise et où s'exhument les cadavres du passé.

Film authentique : Le réalisateur a beaucoup collaboré avec des personnes de New Iberia dans un souci du détail et de respect de la culture locale. La bande son très travaillée accentue la démarche. En forme de clin d'oeil on retrouve le grand bluesman Buddy Guy dans le rôle de Hogman Patin et l'ancien batteur de The Band Levon Helm dans le rôle du général.

Ce film ne sortira pas en salle aux Etats Unis ...pour d'obscures raisons de production et de rythme...inutile de dire qu'ils louperont une immersion intemporelle dans l'univers de Burke revu par un des plus grands cinéastes français qui pour le coup a du faire face aux nombreuses critiques, demandes de réécriture et de montage de son producteur américain pour tout de même imposer sa patte et garder une part de liberté.
De part l'intelligence de la mise en scène et des questions qu'il suscite, Dans la Brume Electrique va bien au delà d'une fiction traditionnelle, il pose la question de l'avenir de l'humanité.

"There's a red house over yonder"


Fragiles, telles de vieilles personnes, parfois envahies par la végétation, ces 100 abandoned houses semblent toutes dissimuler une histoire, joyeuse ou sombre.
Les vitres brisées, le perron démoli, certaines font peur, une peur mêlée d'envie. Qu'y a t-il derrière cette porte ? On imagine des cadavres calcinés dans la cheminée, des jardins remplis de secrets, des caves à tiroirs, et pourquoi pas le trésor de nos 12 ans...on est loin des quartiers bourgeois et pimpants à la Desperate Housewives.
Un projet singulier, un brin dépressif, d'un photographe qui a décidé de photographier dans les années 90 les maisons abandonnées de sa ville, en l'occurence Détroit, principale ville portuaire de l'Etat du Michigan. L'auteur de ce projet a estimé à 12000 le nombre de maisons abandonnées...à contrario de notre chère capitale débordantes de gens qui vivent dans des boites à chaussures...C'est à combien d'heures de vol de Paris déjà Détroit ?

http://www.100abandonedhouses.com/

samedi 9 mai 2009

Are you doing something dirty ?

Are you breaking the Law ?

Un groupe de types aux personnalités tranchées et délurées animent une radio pirate diffusant du rock n roll et du bon dans cette fin des années 60 où les radios ne diffusaient que 45 min de musique pop par jour.
Réunissez 8 DJs qui ne vivent que pour la musique, des milliers de disques, une cuisinière lesbienne, secouez et vous obtenez le détonant Good Morning England, prototype parfait du "feel good moovie".
Après Love Actually, Richard Curtis remet ça en s'inspirant de sa propre enfance où il écoutait ces fameuses radios pirates qui émettaient depuis des bateaux et de plates-formes maritimes ancrées juste au-delà des eaux territoriales britanniques. Des millions de britanniques ont ainsi pu remuer du bassin en découvrant avec frémissement des groupes cultes comme les Beatles, les Rolling Stones, les Kinks, et des chanteurs et musiciens tels que Jimmy Hendrix, Dusty Springfield, Janis Joplin et Aretha Franklin.
Que du lourd pour le casting puisque que l'on retrouve un de mes acteurs favoris : Philip Seymour Hoffman mais surtout Bill Nighy en dandy captaine de la joyeuse troupe, Rhys Ifans (métamorphosé depuis Coup de Foudre à Notting Hill), Nick Frost et les début de Tom Sturridge - On notera également un passage éclair de la formidable Emma Thomson en ex-égérie sulfureuse un brin coquine. Jubilatoire !
un seul défaut : La fin "titanesque" aurait pu ne pas être ou être autrement.
Un film dédié au dieu tout puissant du rock n roll.
Oh yeahh !

http://www.goodmorningengland-lefilm.com/

vendredi 8 mai 2009

This is a song for Sofia


Elle était sa confidente dans sa prime enfance. Cela lui a inspiré une chanson douce fragile et légère à découvrir http://sidebar.asthmatickitty.com/archives/1867
Lui c'est Sufjan Stevens, elle c'est Sofia Coppola

lundi 27 avril 2009

The Entertainist

Gonzo
Ce type est un un Dieu, un Dieu fou.
Gonzales est à l'aise partout du moment qu'il y a un piano a portée de main. Il incarne d'ailleurs "les mains" de Serge Gainsbourg dans le biopic Gainsbourg : vie héroïque de Joann Sfar.
Cet artiste canadien installé à Paris depuis peu décrit sa musique comme “une surprise party dans tes oreilles où tous tes ennemis sont invités''. Voir Gonzales sur scène est une expérience folle, joyeuse et délurée. Ce showman déjanté, pianiste insensé, souvent très bien entouré diffuse une électro pop très seventies où le piano est l'élément central.
Retour sur un parcours bigarré en quelques clips :
--> Red Leather fruit de sa collaboration avec la sulfureuse Peaches, nouvelle égérie électro-punk berlinoise (à l'époque) qu'il a rencontré chez Kitty-Yo en 1999.


--> Gonzo enfile son costume rose rétro pour le hip hop de Take Me to Broadway extrait de Presidential Suite (2002)

--> Jamais là ou on l'attend, il publie un abum de piano classique rappelant Erik Satie sur Solo Piano en 2004, projet magnifique qui le fera connaître du grand public.
Un duo avec le public avant de démarrer un solo endiablé...magique

-->Malgré la mauvaise qualité de l'image, je n'ai pu résister à diffuser cette vidéo de la cover de Phil Collins Easy Lover (avec Matthew Flowers dans le rôle de Philip Bailey) que Gonzales aime à reprendre lors de ses shows. Histoire de se donner une idée de l'ambiance ...j'aurais donné n'importe quoi pour y être !

http://www.dailymotion.com/video/x50nf8_gonzales-paris-paris-soft-power_music
--> Mélomane averti et éclectique, il refait surface après être resté dans l'ombre en tant que producteur des deux excellents albums de sa complice Feist, mais aussi du très beau Rendez vous de Jane Birkin et le dernier Teki Latex.
Il publie ensuite Soft Power en avril 2008.
C'est par cet album dont je suis littéralement tombé amoureuse que je l'ai découvert.Il s'en dégage une belle énergie avec le coté cheap si caractéristique.
Un extrait avec Slow Down:

GONZALES - "SLOW DOWN" feat. John Travolta
--> Un entretien que Gonzales avait accordé au magazine Trois Couleurs pour la sortie de Soft Power

Gonzales pour Trois Couleurs
--> Pour terminer un morceau très jazzy avec Feist, Mocky et Jamie Lidell : peut-on rêver mieux ?

Gonzales - Multiply ft. Jamie Lidell
allez on fait durer parce que franchement c'est énorme :

Tracks - Gonzales Jamie Lidell & Mocky
Au niveau de son actu, Gonzo tentera de battre le record du monde du concert le plus long avec 25h de live non stop du 16 mai à 00h au 17 mai 1h. Pour 10 euros le public pourra assister à la performance. La billeterie sera ouverte toute la nuit.
http://www.myspace.com/gonzpiration
http://www.myspace.com/officialsuperproducer

Les Piragnagnas

Film de fin d'étude année 2004, un nouveau court métrage d'animation de l'Ecole des Gobelins (merci Aurore de me l'avoir fait découvrir !).
Un jeune écolier de 6 ans est interviewé par un réalisateur de documentaire.
Réalisé par Par Gabriel GELADE, Medhi LEFFAD, Anthony MENARD, Matthieu POIREY.

La tronche du gosse !

dimanche 19 avril 2009

A ticket to ride #1


Comme chaque année, il est difficile de ne pas jeter une oreille au festival Les Femmes s'en mêlent qui fait la part belle aux féminin à voix et à guitare. Les canadiens de Lily Frost ouvrent le bal avec un folk habité. Tantot murmurée, tantot susurrée, la voix diaphane de Lily se déploit comme un ruban soyeux. Parfois teintées de jazz ou de bossa, les chansons sont complexes, subtiles et éclectiques et portent en elles un univers duquel s'échappe le fantôme de Billy Holiday. Le set se termine par une mise en musique d'un poème de Paul Verlaine tellement beau que le voici :

La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée...

Ô bien-aimée.

L’étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure...

Rêvons, c’est l’heure.

Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise...
C’est l’heure exquise.

La Lune blanche (La Bonne Chanson - Paul Verlaine)
La vraie révélation de cette soirée, pour moi.

C'est vraiment la voix de Juliette que l'on retient chez Diving with Andy, un timbre magnifique, évaporé qui rappelle celui de Jennifer Charles d'Elysien Fields ou de Fiona Apple pour le coté jazzy. A l'écoute de leur tube Sugar Sugar, pop song parfaite, on ne dirait pas que ce trio est parisien. Révélé en 2006 par la compilation CQFD des Inrocks et repéré entre autre par Bernard Lenoir, ils sortent leur deuxième album chez Universal. On leur souhaite bonne route.

Les très attendues trois grâces de Au Revoir Simone cloturent la soirée en beauté, diffusant leur petite musique kitsch, tendre et ludique. La superposition de leurs voix cristallines sur le tempo binaire et vintage des claviers donne un rendu unique oscillant entre mélodie poétique et douce mélancolie. Les trois nymphes de Brooklyn diffusent une brise joyeuse et légère sur l'Alhambra. Elles sont chez elles, se bataillent gentiment avec leurs claviers si old shool qu'ils donnent des signes de faiblesse, prennent des photos de la salle, racontent des anecdotes, discutent entres elles, tout cela ponctué de rires et de clignements d'oeil. On en ferait bien nos meilleures copines. Still night, still light est paru ce mois-ci.
http://www.myspace.com/lilyfrost
http://www.myspace.com/divingwithandy
http://aurevoirsimone.com/
http://www.myspace.com/aurevoirsimone
3 sublimes videos du concert de l'Alhambra à voir ici --> http://www.vimeo.com/mrbech/videos

Poulpe

Le court métrage d'animation OKTAPODI, multi primés (entre autre nommé aux oscars du meilleur court-métrage d'animation 2009), réalisé par 6 étudiants de la prestigieuse école de l'image des Gobelins dans le cadre de leur travail de fin d'année 2007 .
Synopsis : "Pour échapper aux griffes d'un commis cuisinier, deux poulpes se lancent dans une burlesque course poursuite. Pourtant malgré leur improbable succès pour échapper à leur fatale destinée, leur combat pour rester unis ne semble pas fini".
Un court coloré, rythmé, fourmillant d'idées et très drôle.

--> Cliquer sur HQ pour le voir en "high quality"
http://www.oktapodi.com/ (où vous pourrez découvrir le making-of)
http://www.gobelins.fr/

vendredi 17 avril 2009

Sainekyou

Sandrine Moulet alias la fantastique Julie Ferrier au sommet de de son art.
Elle joue le jeu de la caricature à fond les ballons : mimiques, postures, gestuelles et rires idiots des zactrices lolitas qui nous énervent.
Une performance pour cette amoureuse de la scène. Je ne m'en lasse pas.

Et de toute façon ce n'est pas la taille qui compte.

Piano Mutant

Un très beau film de Jeff Desom qui "habille" un morceau du musicien allemand Volker Bertelmann/Hauschka, spécialiste du piano préparé.


Hauschka - Morgenrot from Jeff Desom on Vimeo.
www.myspace.com/hauschka

jeudi 16 avril 2009

Just Listen ! # 4

Mèche rebelle.

Encore une fois la maison Kitsuné a frappé juste en repérant ce brin de femme looké jusqu'aux oreilles, pile poil dans la tendance hype revival eighties. Synthés vintages, sons électro pop et mélodies efficaces.
On pense à Eurythmics, aux premières armes de Madonna, Prince et bien sur Bowie.
A presque 21 ans, la londonienne Elly Jackson alias La Roux est déjà annoncée comme une des révélations de 2009. Un album devrait prochainement voir le jour chez Polydor et elle a assuré les premières parties de Lily Allen en mars dernier.

"In for the Kill" résonne dans ma tête et donne du punch à mes journées.

En concert au Point Ephémère le 23 avril prochain.


La Roux - In For The Kill from pster on Vimeo.
Elle aurait pas piqué la bagnole de Michael Knight ?
http://www.myspace.com/larouxuk

mercredi 15 avril 2009

The Selby Show

Partant du postulat que notre intérieur révèle le mieux notre personnalité, le photographe Todd Selby se rend chez des personnalités qu'il juge intéressantes.
Il met en lumière, par bribes, les sources d'inspirations des hôtes particuliers qui lui ont ouvert les portes de leur univers.
Véritable puzzle narratif. Nul besoin de texte. Les photos choisies parlent d'elles mêmes :
Frederic Beigbeder : des livres partout et tellement que ça déborde, l'alcool, la nuit, la culture bobo, le charme féminin et un "chat si bizarre", Elisa Nalin : joyeux hyper bordel girly et assumé, Bobb Bruno : boulimie de jouets et de cactus, ...
Todd Selby s'attache à distiller le lieu de vie d'artistes haut en couleur en s'attardant tout particulièrement sur les objets passionnément amassés, disposés avec soin, négligence ou malice. Comme s'il soulevait le voile d'un mystère, sa démarche éveille une rare curiosité.

T. Selby expose chez Colette, 213 rue Saint Honoré, Paris Ier jusqu'au 2 mai prochain.

http://www.theselby.com/

dimanche 12 avril 2009

Les doigts dans la crise

Pour le coup, j'ai certainement un train de retard.
Je viens tout juste de découvrir le site "défouloir" :
http://www.aldentelacrise.com/.

(Dé)tourner en ridicule la bête noire du moment est plutot une initiative plus que louable.

En trois clics on peut publier son slogan "de crise"à soi et/ou voter pour ceux déjà publiés sur le wall.

Ca va mieux en le disant !

samedi 11 avril 2009

Courrier des Lecteurs

Extraits

"Alain, si tu vois Dieu, dis lui qu'au lieu de flinguer des enfants ou des chanteurs, par exemple, il ferait mieux de s'occuper de son pape dangereux".
Tangi
Les Inrockuptibles - n° 697

"Nicolas Sarkozy demande au Medef de réfléchir au salaire des patrons. Allons au bout de la logique et laissons la CGT fixer celui des salariés".
V. Pétuya
Télérama - N°3091

mercredi 8 avril 2009

Just Listen ! #3

"Pop strastosphérique"

School of seven Bells - Alpinism
C'est certainement pour se rapprocher des étoiles que les deux soeurs jumelles de ce trio new yorkais étoffent des mélodies étourdissantes autour de leurs voix diaphanes.
On atteint sans peine des sommets sonores entre pop psychédélique, new wave et électro séventies.
"On cherche quelque chose qui soit le plus organique possible. Qui sonne animal, qui respire. Et avec beaucoup d’épaisseur, de profondeur. Les choses nous viennent naturellement. On ajoute des couches aux couches, on veut que les gens ne puissent pas comprendre de quoi est faite notre musique.”
En écoute, ci-après : Conjuur, morceau de ce puzzle renversant.


http://www.myspace.com/schoolofsevenbells

mardi 7 avril 2009

Silver Spoon

J'en ai voulu à mes parents pendant des années. Je voulais le même. Je voulais une barraque avec un petit train où on pouvait poser ses fesses et aller d'une pièce à l'autre. Comme dans cette série américaine où ils avaient l'air super heureux et où les problèmes n'étaient pas vraiment sérieux.
J'en ai rêvé de ce train. Faire une entrée théatrale quand on reçoit des amis le plat de résistance dans les mains : tindiiin !
Il y a toujours un coin dans ma tête qui se dit que , ouais si un jour j'ai ce pavillon façon dallas, plein pied avec jardin anglais itou, il y aura un petit train qui ammène le petit dej' le matin comme dans Ricky ou la Belle vie.

lundi 6 avril 2009

Just Listen ! #2

Ca donne juste envie de s'habiller en fluo, de balancer les bras en l'air, sautiller dans tous les sens, bouger sa tête et ses cheveux. Ce type n'est pas encore connu en France (même pas possible de le trouver sur le i-tunes français grrrr) mais pas pour longtemps.

http://www.myspace.com/frankmusik
http://frankmusik.com/

dimanche 5 avril 2009

samedi 4 avril 2009

Mastercard Gold - Episode 2

Madame Irma made in China.

Je n'arrive plus à me souvenir de ce film où une jeune adolescente secoue une sorte de boule noire en lui posant des questions. Au plan suivant, à l'intérieur d'un hublot noir, des inscriptions en forme de prémonitions apparaissent presque mystérieusement...
Je ne savais pas à l'époque que la Magic 8 ball était un objet quasi culte chez nos amis américains. Elle est présente dans plusieurs films dont le plus connu doit être Toy Story (Woody la secoue en lui demandant si Andy va l'emmener à Pizza Planète, la réponse est "N'y compte pas". Jarod dans le Caméléon en achète très souvent. Dans une épisode de Friends, Ross en achète une pour savoir s'il doit continuer à sortir avec Emily. Dans la série du même nom, le Dr House l'utilise régulièrement pour prendre certaines décisions...).
Il s'agit en fait d'une boule en plastique contenant un dé blanc à 20 faces plongé dans un liquide bleu foncé. Il n'existe que 5 "réponses" négatives, les autres faces proposant des "réponses" soient évasives soit positives. Tout l'intéret réside dans le procédé qui donne l'impression que les inscriptions sortent de nulle part. Le fond noir du hublot et le fond bleu foncé de chaque face du dé s'emploient à donner une impression gentiment mystique.
Cet objet au départ créé pour des enfants a été récupéré par certains adultes un peu frapadingues pour l'utiliser au quotidien.
La Magic 8 ball peut répondre à toutes vos questions de la vie courante, du moment que celles-ci soient fermées. L'idéal est de l'avoir pret de soi en permanence. Elle ne nécessite aucune source d'énergie si ce n'est un bon tour de poignet !
Expérimentations récentes :
Mon salaire va-t-il doubler dans l'année ?
--> answer unclear ask later
Vais-je enfin réussir à perdre mes 10k en trop ?
--> Absolutely
Sarkosy va-t-il démissionner ?
--> Focus and ask again
Le prix de la baguette va't-il augmenter cette année ?
--> Very Likely
Jennifer Aniston va't-elle rester célibataire ?
--> Looks like yes
L'homme idéal existe-t-il ?
--> chances aren't good
Les carottes sont-elles cuites ?
--> No
Va-t-il pleuvoir demain ?
--> Very Likely
Une star de cinéma est-elle folle de moi en secret ?
--> No
Y-a-t-il une petite chance pour que je devienne ami avec Yann Barthez ?
--> Focus and ask again
Steeve Mc Queen est-il vraiment mort ?
--> Prospect Good
A-t-on réellement raté sa vie si on n'a pas de Rolex à 50 ans ?
--> Can't say now
Vais je devenir une star du rock ?
--> Don't bet on it
...
Il exite même une version "flash" beaucoup moins ludique que l'objet original.
http://av.vet.ksu.edu/flash/8ball/
Hamleys £8,50

mardi 24 mars 2009

Le style, la méthode et l'allure

Le dernier résistant ?
Qu'on aime ou qu'on déteste Stéphane GUILLON, il n'en reste pas moins qu'on peut lui reconnaitre le mérite de remuer et d'égratigner le gras des politiques. Et qu'en ces temps de recadrage des libertés et de désengagement général, c'est plutot rassurant.


La fameuse chronique sur DSK, hilarante...qui a déclenché la polémique.

Retrouvez l'humeur de Stéphane Guillon (lundi, mardi et mercredi à 7h50) sur France Inter.

lundi 23 mars 2009

Is This Desire ?

Impossible de résister à l'écoute de Black Hearted Love, tout premier titre du très attendu A Woman A Man Walked By, prochain album de PJ Harvey (le 30 mars prochain).
Nouvelle collaboration avec son complice de toujours, John Parish après Dance Hall at Louse Point en 1996. Il annonce un revirement définitivement rock après l'aérien White Chalk.

dimanche 22 mars 2009

Just Listen ! #1

Objet Obscur.
En général, je hais les dimanche soirs mais la découverte de Matteah Baim me ravie. Après Death of the sun sorti l'année dernière, cette artiste peintre moitié du groupe de "soft metal" Metallic Falcons formé avec une des soeurs Casady, s'apprête à nous offrir un second album : Laughing Boy (sortie prévue le 23 mars prochain).

On se laisse envouter par cette voix venue d'un astre lointain, étoile scintillante. Les mélodies entre folk étrange. Le très mélodieux "Pagoda" démarre doucement pour nous faire toucher du doigt le sublime entre les accords d'un violon mélancolique, une guitare minimaliste et la voix de Matteah comme échappée d'un rêve.

Son site où l'on peut découvrir ses dessins, peintures et autres expérimentations (une conversation imaginaire entre Mozart en son chien)
http://www.matteahbaim.com/

vendredi 20 mars 2009

Mastercard Gold - Episode 1

Parce que les premiers rayons du Printemps font cligner les noeils, parce que c'est vendredi, parce que y a pleins de couleurs autour, parce que c'est pop, parce que ça change du gris, du froid et du carré, parce que c'est presque la fin du mois et que je voulais rappeller à mon banquier que nan ce n'est pas encore ce mois ci qu'il pourra me proposer ce superbe livret d'épargne à un taux ultra plein de méga et de plus plus. Parce que les lunettes, c'est fun et que ceux qui ne voient rien à moins d'un mètre sont des gens trop trop cools.
H&M - 5,90 euros

jeudi 19 mars 2009

You and Me

J'ai presque couru, sandwich-salade-boursin dans une main, portable dans l'autre (mince déjà 12h36 !) pour atteindre la salle du Magic Mirror dans mon timing pause dej ultra serré de pseudo business wooman non crédible. Pas moyen de rentrer illico tellement il y a foule. On rentre au compte goutte dans la salle ammenagée pour ce festival (Chorus) qui n'en finit plus de nous étonner. Les notes qui me parviennent font tressaillir mon petit coeur, impatient d'écouter le merveilleux plateau folk annoncé : Revolver / You and You.
J'entre juste à temps pour entendre la pop de chambre rafraichissante du trio parisien Revolver (hommage aux quatre gars de Liverpool, une de leur principal influence). On pense à Simon et Garfunkel pour les voix mais avec quelquechose en plus. C'est doux, calme, gai. On se laisse facilement prendre au jeu de leurs pop songs qui semblent si simples un peu comme celles des Beatles ; tout leur art est là : on fredonne leur chansons le matin sur notre vélo, un soir d'été en embrassant notre amoureux, dans le bus, sur le chemin du lycée...
Comme l'impeccable Leave Me Alone dont nous massacrerons tendrement le refrain tout l'après midi pour le plus grand plaisir de nos collègues de bureau.

http://www.myspace.com/popdechambre
Leur premier album sort en juin prochain.

You and You diffuse un folk tourmenté aux mélodies douces amères. Frissons. Le spleen nous enveloppe d'un voile léger, délicat.Fragilité. C'est un secret murmuré que ce quatuor emporté par une voix envoutante. On ne peut qu'être touché jusqu'à se fondre dans les notes qui se déroulent, effleurant tout ce qui bat. Caresses éphémères.
Pascal Szulc (à l'occasion d'un concert donné à la Loge) en parle beaucoup mieux que moi : "Clément, Aurélien, Samuel et Félix, venus d'une ancienne tribu Full métal hurlant, défient aujourd'hui les lois de l'apesanteur. Insoutenable légèreté de l'être, intimité du néant, enveloppe acoustique léchée par la bouche d'un Thom Yorke minimaliste, ils nous apprennent le plaisir de la nage en pleines vagues de l'âme. Découverte d'un groupe à la violence cachée comme un secret de famille.Savoir dégager le subtil de l'épais est le fait de l'alchimiste. Ils viennent d'un monde de bruits fuzz construits sur des riffs plus proches de Black Sabbath que de Bob Dylan. (...)Que faire de cette force ancrée en eux, jadis destinée à des amplis saturés et des breaks de batterie façon Moby Dick-John Bonham (Led Zeppelin) ? Nos quatre elfes la gardent au plus profond d'eux mêmes et la distillent comme un alcool de luxe, une vapeur des anges que l'on affuble au cognac, imprègnent les pores de la peau, nous rendant à la réalité de nos sens.You and You vit un second souffle et le respirer est une bouffée dense...une bouffée d'oxygène en folk altitude. "
Je serais bien restée, je serais tellement restée encore un peu.

Un très beau film/clip qui donne la mesure de leur univers :

YOU AND YOU - Necrocannibal Holocaust
envoyé par autopsyfilms
www.myspace.com/youandyou1978
--> Le 9 avril à l'OPA Bastille (en solo)

mercredi 18 mars 2009

Freaks



Le Maxi Monster Music Show a installé sa roulotte à Chorus. J'ai été plus que ravie de retrouver à nouveau la troupe de gentils Freaks menée par la troublante Gina Trapezina : femme à barbe, homme fort, danseuse mécanique, femme gueridon, homme femme, fakir mystique. Un univers de cabaret, inclassable, hors norme plein de tiroir à surprises, rappellant le cinéma fantastique de Tim Burton, la magie et le coté rétro des films de Mélies. La voix de Gina donne le ton façon Arletty dans les Enfants du Paradis. Décors et costumes sont soignés afin d'emmener le spectateur vers un voyage hors norme, inquiétant et mystérieux.
Ils sont repartis laissant un public totalement conquis.

http://www.myspace.com/themaximonstermusicshow

mardi 17 mars 2009

So Fresh

Les Rennois de Tahiti 80 ont mis du peps dans ma journée ! A l'occasion du festival Chorus, ils venaient entre autre présenter Activity Center, leur dernier opus.
Pop is all around !



Entre les deux mon coeur balance, mais j'ai tendance à leur préférer Axe Riverboy et son Tutu to Tango.

lundi 16 mars 2009

After Effect

Good job.
"Le réalisateur norvégien Magnus Ensfors a réalisé le clip Suddenly à partir de superbes images du photographe Martin Nordqvist. Un très beau travail d'animation tout en légèreté".

Suddenly from Magnus Engsfors on Vimeo.
http://www.makecurves.com/

dimanche 15 mars 2009

Play Blessures

Tu vas nous manquer...


samedi 14 mars 2009

Super Anti Heros

"We can save this world..."

Trop de monde m'en avait dit du bien et même mieux que cela. C'est avec beaucoup d'impatience que j'ai été voir l'adaptation "du plus grand roman graphique de tous les temps" The Watchmen, les gardiens.
Je n'ai pas été déçue. Fascinée.

Fascinée par la dureté froide de Rorschach, personnage symétrique, à la fois fil conducteur ; par son journal il met en place les pièces du puzzle de cette histoire complexe ; à la fois révélateur du coté sombre de ces super-héros, faibles, vieillissants (une loi de 1977 leur interdit d'entraver les actions de la police), impuissants, violents, froids et tourmentés.

Fascinée par le jeu de miroir des situations (le smiley "dégoulinant" en est un parfait exemple, tant il revient passant de main en main, ouvre et clos l'histoire).

Fascinée par la profondeur des personnages allant de manière inconditionnelle du bien vers mal, du chaud au froid, de la résignation à la rebellion.

Fasciné par le rapport au temps, la fin du monde qui approche (l'histoire se déroule dans une réalité alternative et la troisième guerre mondiale se profile), l'imbrication de l'histoire (Nixon est toujours Président, les Etats Unis ont gagné la guerre du Viet-Nam grâce à Dr Manhattan) et la réflexion sur l'humanité.

Fascinée par le soin quasi obsessionnel accordé aux décors. Zack Snyder déjà rôdé par l'adaptation de comic book avec 300 s'est fait force de respecter le ton et la dimension de l'oeuvre culte de Alan Moore et de Dave Gibbons.

On ne peut qu'être séduit par la réalisation de cette histoire qui nous laisse tremblant et donne envie de se ruer sur le roman source (pour les néophytes).

La bande annonce "comic book"avec le titre des Smashing Pumpkins


Un clin d'oeil, pour ceux qui ont vu le film...

vendredi 13 mars 2009

Game Over

Un petit clin d'oeil à toutes les gourmandes, façon Mario Bros, par Miss Gally que vous pouvez retrouver là --> http://missgally.com/blog/


Monsieur Patate


Ce type est formidable.
Je ne démarre plus une journée sans jeter un oeil sur le site de Martin Vidberg.

Boulimique de travail, ce jeune dessinateur scénariste repéré par Lewis Trondheim, met en ligne quotidiennement sa vision de l'actualité avec beaucoup d'humour. http://vidberg.blog.lemonde.fr/

Il est l'auteur de Journal d'un remplaçant et également d'un feuilleton déjanté façon Lost baptisé Perdus sur l'île déserte. http://www.martinvidberg.com/blog/
Ou comment une bande de survivant tente de s'organiser après le crash de leur appareil dû à la mort soudaine du commandant pour cause de sushis avariés, le co-pilote s'avérant être un imposteur qui a triché à ses examens, menti à ses proches, qui ne s'appelle pas James mais Maurice...

Risque d'addiction très probable !

jeudi 12 mars 2009

Just Listen !

Plus que quelques semaines d'attente avant de pouvoir entendre le prochain album de Natasha Khan. Pour nous épargner des nuits blanches, elle nous offre trois titres sublimes qui nous plongent dans le bleu de son univers.
http://www.myspace.com/batforlashes

Two Suns sortie le 6 avril
en concert le 27 mai au Bataclan

En attendant, délectez vous de ce délicieux duo entre Natasha et Scott Walker, posté illégament par un fan de Mulholand Drive